Après l’annonce de la suspension des décaissements de la Banque mondiale en faveur du Gabon en raison d’arriérés de dettes établis au 10 janvier 2025 à la somme de 17 milliards de F CFA, le gouvernement gabonais affirme dans un communiqué son engagement d’apurer dans les meilleurs délais, les arriérés en question.
« Toutes les dispositions nécessaires sont mises en œuvre pour apurer dans les meilleurs délais, les arriérés en question », a écrit le ministère du Budget et des comptes publics dans son communiqué publié lundi alors qu’un véritable lynchage public a suivi l’annonce de la Banque mondiale.
Les gabonais se sont particulièrement déchaînés contre le ministre de l’Economie et des participations, Mays Mouissi accusé d’être à l’origine des retards des paiements de la dette auprès de la Banque mondiale.
Le ministère du Budget et des comptes publics a expliqué que le retard dans le versement des échéances de la Banque mondiale est dû à plusieurs facteurs.
« L’insuffisante mobilisation sur le marché international de ressources prévus dans la loi de finances », est l’une des rasions, selon le ministère.
« La prise en charge volontariste de mesures sociales additionnelles fortes particulièrement attendues de longues dates par les populations », ajoute le ministère qui poursuit que « l’affectation circonstancielle de ressources importantes à des opérations stratégiques pour le pays ».
Le gouvernement soutient qu’à fin novembre 2024, l’Etat a effectué des paiements pour 1 210 milliards de F CFA au titre de la dette.
Carl Nsitou