Deux présumés meurtriers jetés en prison à Port-Gentil

En tee-shirt violet à droite, c’est Fitzgerald Ogandaga Ronombo alias Aspic. Ce gabonais ayant la vingtaine d’années dépassée, serait l’un des suspects du meurtre de feu Glenn Léris Essono Ébaneth décédé le vendredi 03 janvier dernier à Port-Gentil. C’était à la nouvelle route Transfo, dans le 3e  arrondissement que la macabre découverte a été faite.

En début de matinée en cette journée sombre, il était 9 heures lorsqu’une bagarre d’une violence incontrôlée éclate entre Fitzgerald Ogandaga Ronombo alias Aspic, et le défunt Glenn Léris Essono Ébaneth pour une affaire de disparition de pétards de chanvre indien et d’un téléphone portable.

« Il était dans ses choses de vente de tabac, il disait qu’on lui aurait volé quelques bonbons de chanvre indien ; et lorsque j’ai su que mon téléphone a disparu, la première personne que j’ai directement accusé c’était le défunt. On s’est bagarré, je lui ai mis trois coups de poing et j’ai filé », explique Fitzgerald Ogandaga Ronombo.

Vers 20 heures le regretté se plonge une nouvelle fois dans une bagarre sans précédent qui va l’entraîner dans la mort.

« C’est au bistrot le soir que j’ai appris que quelqu’un est allongé au sol, et quand je suis arrivé le corps était déjà parti, mais j’ai vu les traces de sang », relate Fitzgerald Ogandaga Ronombo.

Ces traces de sang qui étaient perceptibles appartenaient à feu Glenn Léris Essono Ébaneth. Il aurait été poignardé sauvagement par un certain Ulrich Mapangou Pambou alias Pablo à gauche en tee-shirt blanc. Le présumé assassin réclamait un de ses bijoux à son ami décédé. Ce gabonais la vingtaine d’années révolue, a été frustré du fait de savoir que son frère de ghetto, le défunt, ne possédait plus le bien qui lui avait passé au préalable pour la période des fêtes.

Les minutes qui ont suivi, une confrontation sanglante éclate entre les deux parties. À l’aide de bouteilles et de couteaux, les deux hommes se sont livrés en spectacle sous le regard impuissant des populations.

« Je me suis muni d’un couteau qui était posé sur une table. Quand je me suis croisé avec le défunt, je lui ai piqué ça à la cuisse. Ce n’était pas dans mon intention de lui tuer, j’ai piqué un seul coup. Je regrette ce que j’ai fait », semble se désoler Ulrich Mapangou Pambou.

Des sources judiciaires indiquent  qu’il s’agissait là d’un règlement de compte comme ils savent si bien le faire dans ce quartier réputé dangereux de la capitale économique. Des drogues qui circulent en tout lieu en tout temps et de l’insécurité qui gagne les couloirs de cette partie de Port-Gentil, à chaque mois la ville enregistre un cas de décès orchestrée lors d’une bagarre entre  »frères » du ghetto.

        Jean-Jacques Rovaria Djodji 

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