Santé sexuelle et reproductive : Oreminiva éducation santé pour tous, face aux jeunes pour une prise de conscience

L’adolescence, période entre 10 et 19 ans, est un moment décisif pour poser les bases d’une bonne santé. C’est à cette étape de la vie qu’apparaissent, ou se renforcent, de nombreux problèmes de santé et des comportements à risque qui se manifestent à l’adolescence, à savoir : le tabagisme, la consommation d’alcool et des drogues, les traumatismes, la violence, la dépression, la mauvaise alimentation et la sédentarité, le surpoids et l’obésité, les grossesses non désirées. Autant de maux qui ont de graves conséquences sur la santé et le développement des adolescents aujourd’hui, et menacent, par ricochet leur vie d’adulte. C’est dans cette vision que l’organisation non gouvernementale Oreminiva éducation santé pour tous, a organisé une campagne de, sensibilisation à l’endroit de près de 150 jeunes à Port-Gentil pour une meilleure prise de conscience.

« Il y a eu une sensibilisation sur les droits en santé sexuelle et reproductive, sensibilisation sur les violences, sur l’hygiène menstruelle », a indiqué Katy-stricia Nkolo.  la présidente d’honneur de l’association Oreminiva éducation santé pour tous.

Il était donc important de prendre des dispositions idoines pour protéger cette frange d’âge. C’est pourquoi Oreminiva éducation santé pour tous a décidé d’organiser cette série d’ateliers de sensibilisation avec l’appui de ses techniciennes.

« La tranche d’âge la plus vulnérable est celle âgée de 15 à 25 ans. Et donc, il faut parler à ces jeunes pour qu’ils comprennent. Si on veut épargner à nos enfants les grossesses précoces, les abandons scolaires, les avortements clandestins et briser le cercle vicieux de la pauvreté, il est temps de briser les tabous et de parler », recommande la présidente d’honneur d’Oreminiva éducation santé pour tous.

Comme conseils de cette association à l’intention des jeunes pour éviter tout danger ‹‹retarder le premier rapport sexuel, continuer les études, se lancer très vite dans l’entrepreneuriat en vendant les bonbons, et des chewing-gums à l’école par exemple. Pour celles ayant commencé les rapports sexuels, qu’elles pensent aux méthodes de planification familiale ça leur permettra d’arriver au bac sans une grossesse ou une infection sexuellement transmissible››, propose Katy-Stricia Nkolo.

Intégrer la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes comme une priorité de santé publique est un axe d’intervention clé de cette association, dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, infantile et des adolescentes.

       Jean-Jacques Rovaria Djodji 

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