Le Syndicat national des Ecogardes du Gabon (SYNEG) qui a déclenché le 11 novembre dernier une grève générale illimitée pour exiger le paiement de 3 mois d’arriérés de salaire a appelé jeudi ses partisans à durcir le mouvement malgré le paiement d’un mois de salaire.
Sosthène Ndong Engonga, Secrétaire général du SYNEG a estimé que le paiement d’un seul mois sur trois est un coup de poignard dans le dos des Ecogardes, une insulte de plus à leurs souffrances.
Le syndicat appelle ses adhérents de ne pas reprendre le travail, à maintenir le blocus du siège de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), leur administration afin de maintenir la pression.
Les Ecogardes sont des paramilitaires qui sont sous la tutelle de l’ANPN, un démembrement de la présidence de la République. L’ANPN gère le réseau des 13 parcs nationaux créés au Gabon en 2002 par l’ancien président de la République, Omar Bongo Ondimba.
Les 13 parcs nationaux représentent environ 11% du territoire dédié à la protection de l’environnement et la biodiversité.
Carl Nsitou