Le Révérend Georges Bruno Ngoussi implore Oligui Nguema à prendre un décret pour suspendre le PDG qui narguerait le peuple gabonais

Le 4ème vice-président du Senat de la Transition, Georges Bruno Ngoussi durant sa déclaration le 26 novembre à Libreville ©  Gabonactu.com

Leader de la Société civile, le Révérend Georges Bruno Ngoussi, par ailleurs  4e vice-président du Sénat de la Transition, a, dans une déclaration solennelle tenue mardi 26 novembre 2024 à Libreville, imploré la magnanimité du Président de la Transition, le General Brice Clotaire Oligui Nguema, à  prendre un décret suspendant le Parti démocratique gabonais (PDG), ancien parti au pouvoir durant 56 ans,  déchu le 30 août 2023,  dont les militants « arrogants »  narguent encore, selon lui, le peuple gabonais  meurtrie par la gouvernance chaotique de cette formation politique.

« J’exhorte le Président de la République à prendre un premier décret pour matérialiser la volonté du peuple gabonais qui a trop souffert des affres du Parti démocratique gabonais ;  ça été largement exprimé pendant le dialogue national inclusif », a proposé M. Ngoussi.

Pour l’ancien opposant au régime d’Ali Bongo, la trop présence encombrante des cadres militants du PDG durant la campagne en faveur du « Oui », est la cause de la forte abstention estimée à plus de 46 % lors du référendum constitutionnel du 16 novembre dernier.

Le PDG qui aurait causé beaucoup du tort aux gabonais, ne doit plus avoir droit au chapitre, d’après lui, dans la gouvernance du Gabon Nouveau, qui aspire à consolider sa démocratie et à mettre en évidence les principes d’équité, de justice et de transparence.

Autre point saillant de ce point de presse, le plaidoyer du Révérend Georges Bruno Ngoussi envers le numéro un gabonais de ressembler le peuple gabonais, à travers un autre décret, autour d’un idéal commun pour mettre fin aux clivages qu’il estime stériles.

« J’exhorte le Président de la Transition à transformer cette aspiration populaire en actes concrets, à travers un décret ou un texte de loi ordinaire, et à initier la création d’une plateforme nationale inclusive », a-t-il suggéré.

Au terme du Dialogue national (DNI) organisé en avril dernier à Angondjé dans le nord de Libreville, deux des recommandations qui en découlent sont la suspension des partis politiques et l’inéligibilité pendant deux ans des cadres du PDG.

Camille Boussoughou  

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