Au cours d’une deuxième communication faite lundi, en l’espace de quelques jours, le Collectifs des candidats recalés au terme des résultats du deuxième groupe des épreuves du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA), ont encore une fois remis en cause la fiabilité desdits résultats. Ils ont dans le même temps dénoncé la mauvaise organisation des épreuves du dernier concours d’entrée à l’ENA et disent avoir saisi les autorités de la transition et les juridictions compétentes à toutes fins utiles.
Dans sa communication et par l’entremise de son Coordinateur et porte-parole, Juldas Stévince Biwagou, le Collectif des candidats recalés à l’issue des épreuves du deuxième groupe des épreuves du dernier concours d’entrée à l’ENA, affirme s’appuyer sur des arguments juridiques pour contester les résultats ayant sanctionné ledit concours.
Un concours, selon eux, marqué par une organisation approximative. « Les conditions objectives d’organisation du concours n’ont pas été réunies. Toutes les personnes à la charge de l’organisation dudit concours n’ont pas fait preuve de transparence, de neutralité, d’intégrité et de mérite », ont-ils fermement dénoncé.
« Nous ne sommes pas ici pour faire une analyse politique. Mais nous rappelons que dans le contexte actuel de la transition politique et institutionnelle au Gabon, régie par la Charte de la transition et la constitution de 1991 consacre l’ère du respect des valeurs et principes suivants : le patriotisme, la loyauté et la probité, La Justice, l’impartialité et la dignité. Mais nous déclarons que nous sommes indignés de ce que nous avons vécu à l’issue des résultats du concours l’ENA session 2024 », a déploré le Porte-parole du Collectif, Juldas Stévince Biwagou.
A titre d’illustration et se basant uniquement sur les résultats de la filière administration hospitalière et sanitaire, « une grossière énormité est apparue sur la liste des admis définitifs, au nombre de trente-trois (33), alors que seuls vingt-six (26) avaient été déclarés admissibles, avec 10 de moyenne et plus, à l’issue des épreuves du premier groupe. Autre incongruité, l’apparition sur la liste définitive de ces 33 admis déclarés de certains noms qui ne figuraient pas sur la liste préalable des admissibles », a révélé visiblement dépité, Eric Nzué, un des recalés et membres du Collectif.
Toutes ces énormités ont été portées, avec force et détails, à l’attention du premier ministre de la transition et du Conseil d’Etat, respectivement saisis par courriers les 14 et 15 octobre dernier. Dans l’attente et contre mauvaise fortune éventuellement, le Collectif des recalés du dernier concours d’entrée à l’ENA se disent déterminer à continuer à user des voies de recours légaux.
Féeodora Madiba et Frida Dodo
Ce pays est habitué à faire émerger la mediocratie étant donné que nous sommes dans un contexte de transition , nous appelons un éveil national pour que# le plus jamais ça # ne soit pas qu’un slogan.