Octobre rose à la CNLCEI : le personnel sensibilisé sur le dépistage précoce pour guérir des cancers féminins

L’équipe du PNPCC sensibilisant le personnel de la CNLCEI, le 23 octobre au siège de la commission à Libreville © Gabonactu.com

Encouragé au dépistage précoce pour s’épargner du pire, le personnel féminin de la Commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), a, été sensibilisé par les agents du Programme national de prévention et de contrôle des cancers (PNPCC) sur les méfaits des cancers féminins (cancers du sein et du Col de l’Utérus).  

Dans son exposé, le Dr Nathalie Ambounda, Directeur du PNPCC a égrené un certain nombre des facteurs favorisant les cancers du sein qui font plus de dégâts au Gabon avec une séroprévalence de 86% sur 100 000 habitants, selon les statistiques officielles.  Le médecin gynécologue obstétricien a notamment cité pèle mêle, « les grossesses précoces, l’accouchement précoce, l’Infection VIH,  la multiplication des partenaires.

D’autres facteurs à risques sont, outre l’hérédité, l’absence d’allaitement maternel, la sédentarité, l’obésité, l’alimentation riche en sucre, le diabète, l’absence d’une alimentation riche en fruits.

« Nous estimons que les femmes ne doivent plus attendre seulement le mois d’octobre pour faire le dépistage de masse ; nous les encourageons à le faire chaque année, à leur mois de naissance. C’est important, au Gabon, nous avons des moyens de prendre en charge des lésions précancéreuses », a indiqué le Dr Ambounda.

Un appel qui corrobore le témoignage poignant d’une femme gabonaise guérie du cancer du sein à un stade précoce.

« Si je n’avais pas écouté les médecins, je serais peut-être morte aujourd’hui ; depuis 8 ans, je ne prends plus les médicaments, je suis déjà guérie », a témoigné Yolande Mengue Mvolo, une patiente en rémission du cancer du sein.

Concernant les cancers du Col de l’Utérus dont la séroprévalence se situe autour de 70% pour 100 000 habitants, les facteurs favorisants sont :  la multiplication des partenaires sexuels non protégés, le manque de dépistage précoce, entre autres.

« J’invite l’agente féminine de la commission à saisir l’opportunité qui vous est ainsi offerte pour le dépistage précoce qui joue un rôle essentiel dans l’amélioration considérable de la qualité des vies de la patiente vers la guérison », a souhaité  Nestor Mbou, président de la CNLCEI.

Camille Boussoughou

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