Le leader politique Féfé Onanga et quelques membres de son groupe durant la causerie le weekend écoulé à Port-Gentil © Gabonactu.com
Il a fallu près de quatre mois à Féfé Onanga pour sillonner tous les quartiers des quatre arrondissements de la commune de Port-Gentil, dans le cadre de sa grande caravane de sensibilisation et de mobilisation pour un ‹‹Oui›› massif au référendum. Au quartier Cosmos où il avait entamé sa caravane, il est retourné le temps d’une causerie civique en échangeant avec les populations sur la nécessité pour chaque citoyen d’aller voter le 16 novembre prochain.
« Je suis plus que satisfait parce qu’au début les populations croyaient que je n’allais pas réussir ce challenge. Et je viens de le démontrer par la mobilisation et chaque jour lors de mes sorties, les riverains étaient de plus en plus nombreux. Ça veut simplement dire que mon message passe très bien », s’est félicité Féfé Onanga, leader politique qui soutien la vision du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Pour le Groupe Fefe Onanga, le focus reste sur la mobilisation des jeunes au référendum, lesquels doivent peser positivement pour acter la nouvelle république à travers l’adoption de la prochain constitution. À ce jour, le groupe Féfé Onanga dispose d’un fichier numérique de près de 5 000 jeunes en âge de voter. Ils ont été séduits par ses actions civiques.
« Bien sûr que les jeunes sont avec moi, ce sont eux qui viennent même me voir demandant à quand la prochaine sortie ; il faut savoir que la base de la politique c’est la famille››, précise Féfé Onanga.
L’homme politique est reconnu par les populations de Port-Gentil comme étant l’unique personnalité politique de la province de l’Ogooué-Maritime, à avoir pris l’engagement de se lancer à entretenir ses concitoyens sur les enjeux du vote de la future loi fondamentale pour un retour à l’ordre Constitutionnel.
« Je suis le seul et le premier à avoir initié un tel challenge. Si on vote le oui, c’est Brice Clotaire Oligui Nguema qui continue, et c’est l’homme de la situation car il fait ce qu’il dit. C’est vrai que j’ai été au PDG et je reconnais, mais je n’ai pas géré », a-t-il dit.
Jean-Jacques Rovaria Djodji