Sécurité climatique en Afrique centrale : le personnel onusien renforce ses capacités

Les participants et experts de l’atelier sur la sécurité climatique en Afrique centrale posant pour la postérité le 02 octobre à l’hôtel les Florentines (30 km de Libreville) © Gabonactu.com

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Chef du bureau de l’UNOCA, Abdou Abarry, a ouvert mercredi 02 octobre 2024 à Ntoum (30 km de Libreville),  un atelier de trois jours  sur la  Sécurité climatique en Afrique centrale, dont les participants sont notamment, les Membres du personnel des Nations Unies déployés en Afrique centrale dans les institutions comme UNOCA, MINUSCA, MONUSCO, le Bureau de l’envoyé spécial pour la région des grands lacs et des bureaux des coordonnateurs résidents et les experts de la CEEAC.

L’atelier intitulé : « renforcement des capacités sur le climat, la paix et la sécurité en Afrique centrale », se veut être un laboratoire devant élaborer et proposer des solutions pertinentes et durables à même de prévenir les effets néfastes des changements climatiques dans la zone Afrique centrale.

« Chacun de nous a un rôle à jouer pour protéger notre environnement tout en promouvant une paix durable pour les générations futures ; je vous encourage vivement à participer activement à toutes les discussions, à partager vos idées et expériences, car c’est ensemble que nous pourrons concevoir des solutions la hauteur des enjeux. Ensemble, mobilisons notre créativité et notre engagement pour faire face aux défis du changement climatique », a déclaré en ouvrant les travaux, M. Abarry.

Pour l’institution onusienne, la sous-région de l’Afrique centrale, bien qu’ayant contribué très faiblement aux émissions de gaz à effet de serre, subit de manière disproportionnée les conséquences dévastatrices des dérèglements climatiques. Ces impacts se manifestent, indique-t-on,  par la montée des températures, des pluies de plus en plus torrentielles entrainant des inondations, et la montée alarmante du niveau de la mer dans le golfe de guinée.

« Ces phénomènes ne sont pas seulement des défis environnementaux, ils entraînent des répercussions sur nos sociétés. En effet, ils accentuent les vulnérabilités socioéconomiques, fragilisent les structures politiques, et aggravent les menaces sécuritaires préexistantes. D’où la nécessité impérieuse de prendre des mesures pour les prévenir ou pour y répondre de manière efficiente afin de garantir la stabilité et la résilience de notre sous-région face aux défis futurs », a-t-il soutenu.

Organisé en collaboration avec la CEEAC, l’atelier sur la sécurité climatique en Afrique centrale devra contribuer à enrichir la stratégie régionale : « climat-développement-résilience » que les deux institutions sous-régionales sont en train d’élaborer.

« A la veille de l’ouverture de la COP 29 prévue à Bakou, République d’Azerbaïdjan, cet atlier revêt donc une grande importance pour l’Afrique centrale. Notre région, en raison de la présence de capital naturel divers et abondant (forêt du basin du Congo, Tourbières, Minerais stratégiques, poussière de Bodelè, premier réseau hydrographique, zone sahelo-sahelien), joue aujourd’hui un rôle important dans la régulation du climat mondial et devrait  apporter  une contribution significative dans la proposition des solutions basées sur la nature », a estimé dans son allocution circonstancielle, le Dr Honoré Tabuna, Commissaire à l’Environnement, des Ressources naturelles, Agriculture et Développement rural de la commission de la CEEAC.

Les solutions en guise des recommandations formulées par les participants sont attendues le 04 octobre prochain.

Sydney IVEMBI

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