Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Pr Hervé Ndoume Essingone, a tenu une séance de travail avec les recteurs des universités et responsables des grandes écoles du pays. Au menu des discussions, les préparatifs de la rentrée universitaire, au titre de l’année académique 2024-2025, prévue ce 16 septembre. L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) étaient également parties prenantes dans lesdites discussions.
Les échanges ont notamment porté sur la coordination des actions à mener pour garantir une reprise efficace et une organisation efficiente des enseignements et activités académiques. Le ministre de tutelle a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre les autorités académiques et les Chefs d’établissements, afin d’assurer un encadrement optimal des étudiants.
Il s’agissait précisément d’anticiper les besoins matériels et logistiques, de s’assurer du recrutement des enseignants qualifiés et de préparer les infrastructures à accueillir les étudiants dans de bonnes conditions.
« S’agissant de l’orientation des étudiants, chacun a fait état de ce que les quotas des étudiants attendus dans chacun des établissements universitaires et grandes écoles sont à ce jour respectés et que les calendriers académiques ont également été élaborés. Les conseils des classes et d’établissements vont se tenir tout au long de cette semaine, en vue de diffuser le calendrier académique arrêté, mais également pour la tenue de certaines sessions de renforcements des compétences », a expliqué le ministre de l’enseignement supérieur.
Parmi les principaux sujets abordés, la question des infrastructures, de la digitalisation de l’enseignement et du soutien aux enseignants a occupé une place centrale, dans un contexte où les universités du pays doivent relever des défis importants, tels que la gestion des effectifs croissants et l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
« Aujourd’hui vous pouvez apprendre les sciences et les mathématiques au sein de l’Université Omar Bongo. Nous allons désormais former des médecins à Franceville, comme nous projetons de développer les programmes de formation dans les technologies et ouvrir des perspectives universitaires pour nos bacheliers de séries techniques dans la future université de Mouila », a argumenté Pr Hervé Ndoume Essingone
A travers cette rencontre, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et les responsables des universités et grandes écoles, entendent anticiper les défis liés à l’ouverture prochaine de l’année académique, afin d’offrir aux étudiants des conditions d’apprentissage optimales.
Cette concertation marque ainsi un pas important dans la volonté des autorités gabonaises de garantir un enseignement de qualité et accessible à tous, à travers de nouvelles offres de formations dans les différentes structures d’enseignement supérieur. Le compte à rebours est donc lancé pour les différents acteurs du monde universitaire, qui ont désormais jusqu’au 16 Septembre pour tout finaliser.
Dans un arrêté ministériel portant sur le calendrier universitaire dans les établissements supérieurs du Gabon, le ministre de tutelle a fixé les bornes de l’année académique, de septembre à juillet, pour rompre définitivement avec le cycle vicieux des années ‘’sans limites et sans fin’’.
L’arrêté ministériel organise le calendrier universitaire en deux sessions : la grande (septembre – avril) et la petite saison (mai – juillet), chacune d’elle comportant deux semestres durant lesquels se déroulent les activités académiques et scientifiques, notamment les cours, travaux pratiques (TP), travaux dirigés (TD), contrôles, examens, soutenances et rattrapages.
Alph’-Whilem Eslie et Tryphène Lembah
