Dans un audio enregistré et diffusé depuis la France où elle a appris le décès de son époux, la désormais veuve Tsiri exclue l’hypothèse du suicide et exige des autorités une enquête approfondie pour faire la lumière sur cette disparition qui semble à ses yeux être un crime masqué.
Selon la veuve, son époux, sénateur de la transition, qui a un gros gabarit ne pouvait pas se pendre à l’aide d’une simple cravate accrochée sur une pointe du placard. La dépouille aurait été trouvée, non suspendue mais les pieds trainant au sol.
Autre fait troublant, selon la veuve, la porte de la chambre a été retrouvée ouverte alors que l’officier ne dormais jamais la porte ouverte.
Le message testamentaire trouvé au chevet du lit n’aurait pas été écrit et signé par le défunt, poursuit la veuve qui demande aux enquêteurs d’aller retrouver la signature du défunt auprès de sa banque.
La veuve Tsiri exclue également l’hypothèse d’un suicide pour des raisons financières car le couple disposait déjà d’une retraite paisible avec des enfants installés en Europe.
Sénateur de la transition, Jean Hilaire Tsiri, colonel retraité de la Garde Républicaine (GR) recevait régulièrement son salaire de parlementaire.
« Mon mari aimait la vie, il ne pouvait pas se suicider », a hurlé la veuve très remontée contre le narratif d’un suicide ventilé sur les réseaux sociaux.
Le sénateur a été retrouvé samedi mort « pendu » dans son domicile d’Angondjé dans le nord de Libreville.
Marie Dorothée
