Les gestes de premier secours, les forces de l’ordre à l’école du savoir à Port-Gentil

C’est dans le cadre de sa campagne nationale de sensibilisation et d’information, que la Conacce Chaplains Global Corporation au travers son département antidrogue, a, offert une formation gratuite à l’endroit des forces de sécurité et de défense sur les gestes de premier secours. C’était dans les locaux de la direction provinciale des affaires sociales de l’Ogooué-Maritime, situés dans le 3e  arrondissement de Port-Gentil notamment au quartier dit vingt-cinq logements, que les policiers, gendarmes et leurs collègues de l’armée de terre ont été tous enseignés sur les bonnes pratiques à adopter en cas de danger. L’objectif est de pouvoir réussir à sauver des vies dans l’exercice de leur fonction.

« Nous formons les forces de l’ordre à cause de la dangerosité du travail qu’ils font. Il faut qu’ils soient formés afin de venir en aide à leurs collègues en cas de danger. Nous allons dans une prochaine étape, nous adresser aux administrations », a expliqué le colonel Lambert Edowiza,  commandant national antidrogue, par ailleurs directeur Afrique chargé de la problématique de la drogue au sein de la Conacce Chaplains.

Les agents des forces de l’ordre et de sécurité ont longuement été édifiés sur les signes permettant de déterminer une certaine anomalie du corps humain lors d’un malaise. Contrôler l’état de conscience de la victime, la respiration pour une personne inconsciente, disposer cette dernière en position latérale de sécurité, appliquer des compressions thoraciques tout comme des insufflations en pratiquant un défibrillateur automatisé externe si nécessaire.

« Nos frères des corps vont très souvent sur le terrain, et partent de là avec des balles qui peuvent être évitées. Beaucoup de gens meurent par ignorance, voilà pourquoi je continuerais à mettre sur pieds de telle formation. Même nos enfants doivent être formés, car, ils peuvent sauver un parent dans la maison », a précisé le lieutenant d’aumônerie Célia Lawson, promotrice de l’événement.

« Si nous avons un soldat qui s’étouffe par une obstruction totale, là il faut donner cinq claques entre les omoplates pour justement créer une toux-réflexe et le corps étranger peut sortir », explique la directrice de projet, aumônier aspirant Lézin Amalet.

« Si rien ne sort on va compresser l’abdomen de la victime pour créer un effet piston. Et avec un geste sûr, on va orienter l’air comprimé dans les poumons vers la tranchée pour désobstruer les voies aériennes », précise-t-il.

Ces gestes peuvent être pratiqués lors d’accidents de la vie quotidienne ou de situations exceptionnelles comme les événements tragiques du 9 mars 2023, qui a vu le bateau Esther miracle être avalé par les eaux gabonaises. Cette formation ne donne pas lieu à la délivrance d’un diplôme mais plutôt les participants recevront les attestations délivrées par le formateur pour  une durée de 3 ans. Au terme de cette période, les participants auront la possibilité de se faire une remise à niveau.

Jean-Jacques Rovaria Djodji

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