Maintenance biomédicale : Des professionnels au contact de nouvelles technologies

Pendant 3 jours, 15 ingénieurs et techniciens en maintenance biomédicale, des CHU de Libreville, d’Owéndo et de l’Hôpital de Mélen, ont acquis de nouvelles méthodes de travail dans l’exercice de leur profession, à la faveur d’un atelier de renforcement des capacités. La formation a été conjointement organisé par le ministère de la santé, l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence internationale de coopération japonaise (JICA).

Axée sur la méthode dite ‘’5S Kaizen’’, cette formation qui a eu pour cadre le CHU d’Owéndo de Libreville, a permis aux participants de se mettre à jour sur les bonnes pratiques en maintenance biomédicale et de bénéficier « des rudiments et techniques nécessaires pour améliorer la qualité de travail », selon Annie-Chancia Moukala, participante et technicienne biomédicale au Centre d’hémodialyse du CHU de Libreville.

« Lorsqu’on ne peut pas dépanner un appareil parce qu’on ne sait pas exactement comment fonctionne l’outil, cela à malheureusement pour conséquence d’entraîner des pertes de temps. Grâce à la méthode 5S kaizen, on peut éliminer ces formes de dysfonctionnements, éliminer ces pertes de temps, améliorer la qualité des services rendus aux patient et réduire ainsi le nombre de morts pour cause de matériels non fonctionnels », a souligné l’Expert formateur Isidore Kemawou Foutabong.

Cette formation est l’une des manifestations palpables des apports multiformes des partenaires du système sanitaire gabonais, principalement la coopération japonaise. « C’est important que tous ceux qui ont déjà bénéficié d’une formation en maintenance biomédicale puissent se mobiliser en faveur d’une restitution auprès de leurs collègues pour qu’ils bénéficient à leur tour ce transfert de compétences », a souhaité Toshimichi Adki, Représentant résident de la JICA au Gabon.

De toute évidence, cette formation permettra de garantir la sécurité des équipements et l’efficacité du service, en apportant une amélioration significative dans la qualité de soins. « C’est bien de payer du matériel mais c’est surtout bien de savoir l’entretenir. D’où l’intérêt de faire la démarche qualité par la formation de nos techniciens biomédicaux qui va permettre la bonne tenue et la pérennité des équipements dont la qualité est souvent décriée dans nos structures médicales », a dit Dr Christiane Mengue M’Asseko, Directeur général du Centre hospitalier régional de l’Estuaire-Mélen.

Alph’-Whilem Eslie et Darina Stone Mikala

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