Les principaux acteurs du secteur pétrolier gabonais se retrouvent ce vendredi à Libreville suite à une menace de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) de décréter une grève d’avertissement de 9 jours dans le but d’obtenir la signature du procès verbal des négociations globales engagées dans le secteur pétrolier gabonais en réponse aux cahiers de charges des travailleurs.
La réunion de vendredi a été convoqué par le Président de la Commission pour le Dialogue Social dans le Secteur des Hydrocarbures.
« L’objet de cette séance de travail est la finalisation et signature du Procès-verbal tant attendu. La date a été portée à vendredi du fait que des personnes dont la présence à ladite séance de travail est nécessaire se trouvent actuellement hors du pays », indique l’ONEP dans un communiqué.
L’ONEP avait en effet planifié déclencher une grève d’avertissement de 9 jours à partir de mercredi 21 août 2024. Tenant compte de la convocation de la Commission pour le Dialogue Social dans le Secteur des Hydrocarbures, le syndicat a suspendu nuitamment sa menace en attendant les conclusions de la réunion de vendredi.
Le pétrole reste le poumon de l’économie gabonaise malgré plusieurs décennies de diversification de cette économie. Une grève dans le secteur est fatale pour le pays.
Le personnel du secteur dénonce un « esclavage des temps modernes », il réclame divers droits piétinés par les employeurs.
Carl Nsitou