1 homme = 1 taxi : Les 417 véhicules attendus à Libreville ce 25 août

Sur une tribune chez nos confrères de la chaîne d’informations en continu, Gabon 24, le ministre des Transports, de la marine marchande et de la mer, Dieudonné Loïc Moudouma Ndinga, a annoncé l’arrivée au port d’Owéndo, ce 25 août, des 417 taxis du projet 1 homme = 1 taxi, initié par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Selon le ministre en charge des transports, quelques spécimens de cette première cuvée des taxis seront prélevés pour être injectés dans le réseau de transport en commun de certaines principales villes de l’intérieur du pays où les difficultés de transport se posent déjà avec une certaine acuité, notamment à Port-Gentil.

Le capitaine de vaisseaux Dieudonné Loïc Moudouma Ndinga a également révélé que le contingent des 417 taxis attendus n’est que le premier d’une série appelée à se renouveler, dans le cadre de ce projet destiné à renouveler le parc vieillissant des taxis à Libreville, qui accuse un déficit d’environs cinq mille (5000) unités, a-t-il révélé et à se réapproprier le secteur tenu dans une écrasante majorité par les sujets expatriés.

Le membre du gouvernement est ensuite revenu sur les conditions à remplir bénéficier d’un taxi dans le cadre dudit projet, via le Pôle national de plein emploi (PNPE). Il faut être de nationalité gabonaise, âgé de 21 à 60 ans, justifier d’un permis de conduire de catégorie, B, C ou D et apporter une caution de 1 million cent (1. 100. 000) mille Francs CFA.

Cette caution, pour laquelle les prétendants peuvent se faire accompagner par des structures de microfinance associées au projet, devrait servir à couvrir les charges relatives à l’acquisition des documents inhérents à la mise en circulation des taxis (assurance, carte grise, extincteurs, etc.) et certaines révisions et réparations des véhicules en phase d’exploitation ; à travers l’entreprise ‘’Taxi Gab’’ créée expressément pour gérer ce projet.

Le taxi reviendra automatiquement à son acquéreur, trente (30) mois après exploitation, soit deux (2) ans et demi, en respectant le régime d’un versement minimum de 20 000 Francs CFA par jour. Ces versements cumulés devraient servir à renouveler régulièrement la flotte et à permettre à d’autres jeunes gabonais de se sortir du chômage, a conclut le ministre en charge des transports.

Féeodora Madiba

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.