Chaque année, la journée du 30 août sera désormais fériée, chômée et payée et dédiée à la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de la libération sur toute l’étendue du territoire de la république gabonaise. Et ce, conformément au décret publié depuis le 15 février 2024, dans la foulée du conseil des ministres du 23 janvier 2024. Cette date marque la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), suite au coup d’Etat ou plutôt du ‘’coup de la libération’’, selon la clameur populaire, ayant coûté la présidence à Ali Bongo Ondimba et 55 ans de règne au Parti démocratique gabonais (PDG).
Les dépenses relatives à l’organisation de la Journée nationale de la libération sont prises en charge par le budget de l’Etat, peut-on lire sur le décret instituant ladite journée, dont les textes réglementaires déterminent les dispositions de toute nature, nécessaires à son application, précise-t-on.
Cette journée marquera donc d’une pierre blanche un événement et une date historiques et intègre l’agenda officiel des cérémonies républicaines, dont les principales dates de référence sont, dans l’ordre de grandeur et d’importance, le 17 août (Fête nationale de l’indépendance) et le 9 août (Journée nationale du drapeau).
La prise de pouvoir effective par les forces de défense et de sécurité, le 30 août 2023, avait suscité une vague d’émotion et d’enthousiasme populaires sans précédent auprès des populations gabonaises qui se sont, depuis bientôt une année, remises à rêver d’un réel essor vers la félicité, dans une ferveur de dignité et de fierté retrouvées.
Il a été annoncé lundi, à la faveur de la cérémonie de levée des couleurs à la présidence de la république, la création et l’institution de ‘’L’Ordre national de la libération’’. Cette distinction a pour but « de récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se sont distinguées dans l’action du coup de la libération », a-t-on appris.
A cette occasion, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a été élevé au rang de ‘’Grand maître de l’Ordre national de la libération’’. C’était en présence d’un parterre de personnalités civiles et militaires, y compris les »dignitaires » de la république parmi lesquels, Paul Biyoghé Mba, un des barons et vice-président du PDG, le tout premier Premier ministre de l’ancien président renversé, Ali Bongo Ondimba.
Alph’-Whilem Eslie
De n’importe quoi. Un pays où la dette continue d’augmenter, on crée les penses qui ne vont pas changer la vie des citoyens.
« Les dépenses relatives à l’organisation de la Journée nationale de la libération sont prises en charge par le budget de l’Etat. » Qu’est ce que cela veut dire s’il vous plaît?