« Voter oui au referendum veut dire que nous allons faire une rupture brusque et totale avec l’ancien système » (le député Sosthène Nguema Nguema)

Le député Sosthène Nguema Nguema prenant un bain de foule de sa base politique à Oyem © DR

La caravane de « oui » pour le referendum à venir, constitue le leitmotiv essentiel que s’est assigné le député Sosthène Nguema Nguema durant cette période d’intercession parlementaire. Dans son giron politique du 1er arrondissement d’Oyem, capitale provinciale du  Woleu Ntem (nord du pays), l’honorable a appelé sa base à mettre défensivement fin à l’ordre ancien qui était incarné durant 56 ans par le Parti démocratique gabonais (PDG).

« Voter oui au referendum veut dire que nous allons faire une rupture brusque et totale avec l’ancien système », a fait comprendre M. Nguema Nguema.

Par des causeries de proximité dans les différents quartiers du cru, le député Sosthène Nguema Nguema  a mobilisé les populations et des dizaines de ses sympathisants pour expliquer dans les détails  le bien fondé  de voter oui au referendum prévue se tenir en fin décembre prochain .  Un oui qui va acter l’adoption de la nouvelle constitution gabonaise qui donnera  naissance à une nouvelle République.

Le parlementaire et d’autres cadres de la ville d’Oyem mobilisant les populations pour le oui au futur referendum © D.R
Le parlementaire et d’autres cadres de la ville d’Oyem mobilisant les populations pour le oui au futur referendum © D.R

La constitution en gestation consacre un régime présidentiel fort, accolé des garde-fous. Le Président de la République ne pourra plus réviser à souhait la constitution pour proroger le mandat (7 ans) qui sera renouvelable une fois seulement. Pour briguer la magistrature suprême, le candidat devra être gabonais de père et de mère, sans double nationalité.

Pour le député Sosthène Nguema Nguema, « je dirai oui au futur referendum parce que ce qui est contenu dans cette constitution, c’est ce qui a été dit, c’est ce qui a été décidé par le peuple gabonais dans un dialogue qui s’est voulu inclusif ».

Le 02 au 27 avril dernier, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a convoqué un Dialogue national inclusif (DNI) présidé par l’archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-ba. 1000 recommandations sur les 38 000 contributions formulées par le peuple gabonais dans son ensemble,  font l’objet en ce moment  de traduction  en texte règlementaires.

Sydney IVEMBI

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