Diffusion des données à caractère personnel de certains agents de l’ANBG : les responsables de l’Agence auditionnés par la CNPDCP

Le Directeur général de l’ANBG, Ruphin Ndjambou (centre) et ses collaborateurs en pleine audition par les commissaires de la CNPDCP le 01 août à Libreville © Gabonactu.com

Les commissaires de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP), ont, auditionné jeudi 01 août 2024, les responsables de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), suite à une plainte de quelques agents de cette agence qui estiment que leur employeur a enfreint la loi en diffusant  sans l’autorisation leurs données personnels sur les réseaux sociaux.

« Agents à l’ANBG, nous avons été contre toute attente, suspendus le 29 février 2024 par note, diffusée à l’ensemble du personnel sur le canal principal de l’Agence, pour des raisons d’approfondissement d’enquête sans qu’aucun motif pertinent n’ait été fourni. Déjà déboussolés par une telle décision qui portait un certain discrédit sur nous face à nos collègues, nous avons été à notre plus grand regret confrontés à une situation davantage délicate à partir du 1er mars 2024 avec la diffusion dans les différents médias de la presse en ligne, écrite, audio-visuelle et l’ensemble des réseaux sociaux (Tiktok, Facebook et autres), de la nouvelle de notre suspension avec identités exposées », relève la plainte du collectif des agents  de l’ANBG lésés par la diffusion de leurs données à caractère personnel.

Les responsables de l’ANBG et ceux de la CNPDCP durant les échanges © Gabonactu.com
Les responsables de l’ANBG et ceux de la CNPDCP durant les échanges © Gabonactu.com

Une note devenue virale sur la toile, fait était de la suspension de certains agents de l’ANBG pour des faits supposés « d’association des malfaiteurs, de détournement de bourse par carte bancaire en bande organisée pour un supposé montant de 5 milliards FCFA ».

Durant cette audition, les mécanismes de communication au niveau de l’ANBG ont été passés en revue. Des garde-fous devaient être mis en place pour éviter dorénavant des fuites d’infirmations.

« C’est une commission importante dans la vie publique de notre pays ; parce qu’il en va de la protection de la vie privée des citoyens. Nous avons appris beaucoup des choses aujourd’hui. Il est bon que ces choses soient aussi apprises par nos agents. D’où l’intérêt pour nous d’organiser un séminaire à l’endroit de nos agents », a indiqué avec satisfaction, Ruphin Ndjambou, Directeur général de l’ANBG.

Camille Boussoughou

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