Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, en tournée républicaine dans la province du Haut Ogooué depuis le 17 juillet dernier, s’est rendu vendredi dans le site du gisement de fer de Baniaka dont le permis d’exploitation a été remis à la société adjudicataire Reminac en janvier dernier.
Le gisement de fer de Baniaka situé environ 70 km de Franceville, capitale de la province du Haut Ogooué (sud-est) a été officiellement attribué à la société Reminac, une filiale du groupe australien Genmin.
Le ministre gabonais des Mines de l’époque, Hervé Patrick Opiangah, avait remis à l’Administrateur directeur général (ADG) de Reminac, Joe Ariti, le décret présidentiel qui permet à sa société d’exploiter ce minerai de fer.
Reminac avait entamé des pourparlers avec l’Etat gabonais depuis 12 ans. L’entreprise avait déjà réalisé 48 000 m de forages, une étude d’impact social et environnemental ainsi que toutes les études de faisabilité d’exploitation.
L’investissement initial pour le lancement du projet est quant à lui de 250 millions de dollars, soit près de 125 milliards FCFA.
« Le démarrage de la production est prévu dans le courant du deuxième trimestre de l’année 2025 allant de 3 millions de tonnes par an, puis progressivement à 5 et 10 millions de tonnes par an, voire plus », avait annoncé Joe Ariti lors de la cérémonie de réception du décret présidentiel.
Reminac prévoit créer 500 à 700 emplois directs et 500 emplois indirects, à travers les prestataires locaux intervenant dans le projet.
Le gisement de fer de Baniaka dispose d’important atouts pour sa mise en valeur. Il est situé non loin du chemin de fer Transgabonais et du barrage hydroélectrique de Poubara.
Carl Nsitou