Farel Doukaga jeté en prison à Port-Gentil pour avoir abusé sexuellement sa fille de 12 ans

Le parquet de Port-Gentil a mis en examen un homme de 33 ans pour des soupçons de viol et agression sexuelle. La victime présumée est une fillette de 12 ans, la propre fille du suspect.

« Je suis ici pour accusations d’abus sexuel », reconnaît Farel Doukaga lors de sa présentation à la presse.

L’homme de 33 ans, géniteur de six enfants, est le présumé accusé d’abus sexuels à l’endroit de sa fille de 12 ans. Il a été arrêté par les éléments de la Direction générale de recherches de Port-Gentil. Lui c’est Farel Doukaga, qui a été surpris dans la chambre des enfants nu comme un ver de terre, par la mère de famille tard dans la nuit du 5 juillet dernier. S’inquiétant du retour sous le couvre-lit du présumé accusé, elle s’est dirigée vers la douche pensant le trouver. Sa désolation était si grande de voir son conjoint nu et en érection, avec les pieds de sa fille ouverts tel un rapporteur géométrique à près de 180°.

« Je suis parti déjà de la chambre nu. Et au sortir de la douche, au lieu de partir dans la chambre parentale, je me suis dirigé dans la chambre des enfants qui dormaient en slip », explique Farel Doukaga Doukaga qui explique en effet que ‹‹ madame m’a trouvé nu quand j’étais entrain de tirer la plus grande pour qu’elle soit à sa place. Je suis allé installé tout le monde sur son lit vue qu’ils dormaient les uns sur les autres ››, ajoute-t-il.

Il est soupçonné de viol et agression sexuelle par ascendant sur sa fille âgée actuellement de 12 ans, comme l’ont révélé les enquêteurs. Cet habitant de la ville de Port-Gentil a été mis en cause par sa fillette pour ces agressions qui se seraient déroulées durant des mois voire des années.

« Ce soir-là j’ai pas touché l’enfant mais avant j’avais pour habitude de vérifier l’enfant. Vérifier l’enfant consistait à faire le toucher de sa partie intime avec mes doigts. Je le faisais souvent à son anus ››, précise Farel Doukaga.

Alertée, la mère de l’adolescente a transmis un signalement aux enquêteurs de la Direction générale de recherches (DGR) de Port-Gentil. Selon la fille, les faits se répétaient un week-end sur deux, lorsque le père se trouvait avec elle à deux dans la maison. Entendue par les enquêteurs, l’adolescente a confirmé les viols que lui infligeait son père, depuis qu’elle est toute petite.

« Aujourd’hui je ne sais pas quel est le diable qui m’a poussé à faire ce genre d’acte à ma fille. Ma fille a dit à sa mère que je lui touchais depuis longtemps, oui je vérifiais l’enfant de temps en temps à l’anus et une fois j’ai introduit mon sexe dans des fesses. Mais jamais je l’ai pénétré à son vagin », avoue-t-il.

Aussi, ‹‹ après un an de séparation avec la mère des enfants certainement des choses ce sont passées, mais j’avoue que c’était sans violence le jour que je l’ai fait avec elle ››, conclut-il.

C’est l’histoire d’une petite fille à qui le père a toujours ordonné de se taire. Quelques minutes après avoir été abusée un soir par son père dans sa chambre, la fillette de 12 ans se rend auprès de sa mère et lui révèle tout avec une simple phrase : « C’est papa ». L’homme a été jeté à la prison centrale de Port-Gentil. Une situation qui démontre que la problématique des violences faites aux femmes et aux jeunes filles, demeure une réelle question de société qui affecte les familles et détruit les liens sacrés.

Jean Jacques Rovaria Djodji

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