Le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, était sur le chantier de réhabilitation et extension de l’école de santé de Makokou où il a noté avec satisfaction le niveau d’évolution des travaux. A l’instar des autres institutions de Mouila et d’Oyem, le membre du gouvernement n’a pas caché son optimisme pour une réouverture dès la prochaine rentrée académique 2024-2025.
Le ministre a pu constater les progrès rapides des travaux à l’École provinciale d’action sanitaire et sociale de Makokou, avec la mise en place de nouvelles infrastructures, dont des salles de classe, des laboratoires, un amphithéâtre, des logements pour étudiants, et un plateau sportif.
A Makokou comme ailleurs, la réouverture des Ecoles de santé de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS), est une priorité pour le gouvernement de la transition et le président Brice Clotaire Oligui Nguéma, qui ont fait diligence sur la mobilisation des ressources nécessaires à la modernisation de ces établissements.
« Je suis venu me rendre compte de l’évolution des travaux. Nous avons dit à l’entreprise qu’au plus tard fin aout le projet doit être bouclé et équipé parce qu’il n’y a pas de raison que la rentrée ne se fasse pas début octobre prochain. C’est avec satisfaction que je constate que les travaux ont considérablement évolué et je pense que la phase d’équipement va suivre. Nous avons de nouveaux logements, de nouveaux bâtiments construits pour les élèves et des aires de jeux pour l’épanouissement de la jeunesse gabonaise », s’est réjoui le Pr Mougougou.
Financés par l’État, ces travaux de modernisation visent à offrir des conditions optimales pour l’apprentissage et la formation des futurs professionnels de la santé. L’Ecole est donc prête à accueillir les 100 étudiants admis au dernier concours de l’INFASS, renforçant ainsi la capacité du pays à former des professionnels de santé.
En 2009, l’École nationale d’action Sanitaire et Sociale (ENASS) a été transformée en Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS). Cette réforme vise à restructurer le système de formation en procédant à un réaménagement des offres et en permettant l’établissement de passerelles entre la nouvelle structure et les universités d’une part et d’autre part, entre l’INFASS et les autres instituts de formation.
Les formations proposées à l’INFASS sont réparties en trois cycles : le cycle B1, le cycle A2 et le cycle A1, correspondant respectivement aux 3e, 2e et 1ere catégories de la Fonction publique.
Féeodora Madiba