Le communiqué N°062 du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) souligne l’urgence de lutter contre le régionalisme, l’ethnocentrisme et la xénophobie au Gabon. Ces maux menacent la cohésion nationale et la paix sociale. Le général Brice Clotaire Oligui Nguéma a ainsi ordonné à la police judiciaire de renforcer la surveillance des réseaux sociaux et des médias pour traquer les auteurs de discours haineux.
Analyse des Maux
1. Régionalisme : Le régionalisme divise la nation en factions basées sur des intérêts géographiques spécifiques, créant des rivalités et des tensions qui affaiblissent l’unité nationale.
2. Ethnocentrisme : L’ethnocentrisme favorise une vision du monde où une ethnie se considère supérieure aux autres, menant à la discrimination et à la marginalisation des communautés perçues comme inférieures.
3. Xénophobie : La xénophobie alimente la peur et la haine des étrangers, créant un climat d’intolérance et d’hostilité envers les personnes d’origine différente, ce qui peut conduire à des violences et à des conflits.
Solutions Proposées
1. Renforcement des Lois et de leur Application :
– Surveillance Accrue : Intensifier la surveillance des médias et des réseaux sociaux pour identifier et sanctionner les auteurs de discours haineux.
– Sanctions Sévères : Appliquer des sanctions rigoureuses contre les personnes incitant à la haine, afin de dissuader de tels comportements.
2. Éducation et Sensibilisation :
– Programmes Éducatifs : Intégrer des programmes éducatifs dans les écoles pour promouvoir la diversité, l’inclusion et le respect des différences culturelles et ethniques.
– Campagnes de Sensibilisation : Lancer des campagnes de sensibilisation publiques sur les dangers du régionalisme, de l’ethnocentrisme et de la xénophobie. Utiliser des médias traditionnels et numériques pour atteindre un large public.
3. Promotion de l’Unité Nationale :
– Projets Communautaires : Encourager des projets communautaires qui réunissent des personnes de différentes régions et ethnies pour travailler ensemble sur des initiatives communes.
– Discours Inclusifs : Les dirigeants politiques et les figures publiques doivent adopter un discours inclusif et promouvoir des valeurs de tolérance et de respect mutuel.
4. Dialogue et Réconciliation :
– Forums de Dialogue : Organiser des forums de dialogue entre les différentes communautés pour discuter des problèmes et trouver des solutions communes.
– Commissions de Réconciliation : Mettre en place des commissions de réconciliation pour aborder les griefs historiques et promouvoir la paix et l’unité.
Citations pour Confirmer le Vivre Ensemble
1. Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. » En éduquant les citoyens sur l’importance de l’unité et de la tolérance, nous pouvons construire une société plus harmonieuse.
2. Desmond Tutu : « Mon humanité est inextricablement liée à la vôtre. » Cette citation souligne l’interconnexion de tous les membres de la société et la nécessité de s’unir pour prospérer ensemble.
3. Martin Luther King Jr. : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous périrons ensemble comme des insensés. » Cette citation met en garde contre les conséquences de la division et appelle à l’unité.
En conclusion, pour que le Gabon puisse surmonter les défis posés par le régionalisme, l’ethnocentrisme et la xénophobie, il est crucial d’adopter une approche holistique combinant des mesures législatives strictes, des initiatives éducatives, des campagnes de sensibilisation, et des efforts concertés pour promouvoir le dialogue et la réconciliation. Il est impératif que tous les citoyens, guidés par des leaders responsables, travaillent ensemble pour bâtir une nation unie et prospère.
Gaël Koumba Ayouné, Général des Mapanes (quartiers pauvres), leader d’opinion.
Le vivre-ensemble implique travailler et ne pas attendre que tout nous tombe du ciel. Plutôt que de remplir les églises et les rassemblements et chanter des louanges, le Gabonais, bon fainéant, devrait commencer à travailler, remplir les plantations, et gagner son pain à la sueur de son front. Des routes et davantages de routes, c’est ça qui développe un pays et non pas accuser les étrangers et les bi-nationaux et encore moins la France. 64 ans après, aucune autoroute, ni eau, ni électricité. Nous continuons à nous laver à la rivière et à y puiser l’eau. La propagande bon marché ne mène à rien. Routes, sécurité sociale, éducation et santé pour tous, tels sont les quatre axes par lesquels commencer et non pas tout à la fois. Le reste, il faut le laisser aux entreprises privées.