Les panélistes du Master class sur Omar Bongo Ondimba, François Mongumu Ebuta, écrivain, et Felix Wata, recenseur de l’ouvrage © D.R
C’est autour de ce thème inspiré de l’essai de François Mongumu Ebuta, Omar Bongo Ondimba, le secret d’un pouvoir pacificateur, paru aux éditions l’Harmattan en 2012 que s’est tenue la première « Master class Omar Bongo Ondimba » le 09 juin dernier dans le magnifique dôme monté à cet effet au quartier Sherko dans la commune d’Akanda.
Cet événement souvenir, initiative de la fondation éponyme, s’est déroulé en présence de la présidente de la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix, la science et la culture, Pascaline Mferry Bongo Ondimba entourée de ses frères, sœurs, petits-enfants, membres de la famille ainsi que de nombreux admirateurs.
Se reconnaissant héritiers d’Omar Bongo Ondimba, anciens comme actuels hauts dignitaires de la République dont l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, l’ancien vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, la secrétaire générale du parti démocratique gabonais, Angélique Ngoma et d’autres éminentes personnalités impliquées dans les institutions de transition ont également rehaussé la cérémonie de leur présence.
Le moins que l’on puisse dire est que cette Master class, la première du genre, animée par les panélistes du jour François Mongumu Ebuta, écrivain, et Félix Wata, recenseur de l’ouvrage, a tenu toutes ses promesses au point d’aiguillonner en chacun et chacune le sentiment qu’Omar Bongo Ondimba reste toujours bien vivant dans les cœurs de tous malgré ses quinze ans d’absence.
Un leadership pacificateur
Amplement édifiés par l’exercice de recension de l’ouvrage qui n’a rien laissé dans l’ombre, les recettes qui fondent le leadership pacificateur et le management participatif de l’illustre disparu ne font plus mystère pour les participants à cette Master class.
Interrogé sur les secrets de cette icône politique, l’écrivain François Mongumu Ebuta, par ailleurs fondateur de l’observatoire pour la paix en Afrique central, a levé le coin de voile en ces termes : « C’est d’abord la zénitude que j’ai appelée le zen bongoiste, le pragmatisme adossé sur l’écoute, le dialogue, l’inclusion de toutes les forces vives dans la gestion de la cité, la cooptation par géopolitique sans oublier sa sagesse sapientielle coulée sur l’observation des principes prêchant l’amour, la justice sociale et la participation ».
Omar Bongo, une source d’inspiration
Du moment que le continent éprouve toujours du mal à se sortir de l’instabilité, la flamme d’admiration vis-à-vis d’Omar Bongo ondimba reste toujours intacte dans les cœurs de Gabonais et d’autres Africains continuent de pleurer.
« Si les larmes pouvaient former un escalier, et les chagrins une voie, nous monterions jusqu’au paradis pour te ramener à nouveau » ruminent tous les héritiers d’Omar Bongo Ondimba qui se comptent par milliers au Gabon, en Afrique bien au-delà du cercle familial.
Outre le vernissage et la phase dédicace du livre par son auteur, il n’y avait pas mieux qu’une exposition retraçant la trajectoire riche en médiations protéiformes du feu président Omar Bongo Ondimba pour marquer le clou de cette Master class qui a laissé l’assistance dans les larmes
Si la commémoration de la disparition d’Omar Bongo Ondimba est une tradition vieille de quinze ans (15) ans, il n’est pas sans intérêt de laisser savoir que l’héritage de l’ancien président doit désormais bénéficier d’un nouveau projet innovant « OBO Master class » pour une meilleure conservation.
Objectif ? Reconstituer Omar Bongo Ondimba à l’image d’un puzzle, mais surtout de le faire connaitre, le rendre accessible et ce durablement.
Confié à CompanyViene pour sa réalisation, deux ingénieurs doués dans le numérique Landry Ndong Aboghé, project Manager et Moctar Ndong, expert en transformation numérique s’appliquent avec passion à cette tâche. Leur ambition ?
« Aller à la recherche du mot perdu » dans une approche collecter, trier, analyser, classer et diffuser ce qu’Omar Bongo Ondimba a fait et dit en mettant à contribution les capacités énormes qu’offre le numérique. Ces datas disponibles feraient l’objet d’un traitement informatique poussé et interactif pour aller vers le musée virtuel Omar Bongo Ondimba avec une partie Master class qui fonctionnerait de manière encyclopédique avec des quiz du genre : « qu’aurait fait OBO ? », « qu’a dit OBO ? », « qu’a fait OBO ? », « qu’a-t-on dit d’OBO ? » nous ont confié les ingénieurs du projet.
Antoine Relaxe