Depuis la France, ses avocats qui avait porté à l’attention de l’opinion que le président déchu avait entamé une grève de la faim, le 14 mai dernier, avec ses deux fils, Jalil et Bilal, pour protester contre ‘’la détention arbitraire et les tortures imposées à sa femme Sylvia et à son fils Nourredin’’, alertent à nouveau sur l’état de santé ‘’alarmant’’ d’Ali Bongo Ondimba. Ses avocats souhaitent même que cette question s’invite sur l’agenda de la prochaine visite de travail du président de la transition en France.
Si l’on en croit les avocats de l’ancien président, après une dizaine de jours de grève de la faim, l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, 65 ans, susciterait les plus vives inquiétudes. « Ali Bongo s’affaiblit et une assistance médicale devient indispensable », renseignent ils.
« Sa famille demande que ses médecins qui le suivent depuis longtemps et qui furent expulsés au lendemain du 30 août 2023, puissent revenir l’ausculter et décider de l’opportunité d’une hospitalisation », soulignent les avocats du président déchu, qui précisent qu’Ali Bongo Ondimba refuse d’abandonner sa femme et son fils incarcérés dans ces conditions.
Une plainte a été déposée auprès du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire et une autre plainte a été déposée le 14 mai dernier, avec constitution de partie civile, entre les mains du doyens des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris pour, apprend-on, « arrestation illégale et séquestration aggravée par des actes de torture et actes de barbarie », étant rappelé que Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia et ses fils Nourredin et Jalil sont tous quatre des ressortissants français.
Le 16 mai dernier, le gouvernement gabonais a dans une mise au point porté un démenti musclé sur ce que son porte-parole, Laurence Ndong a qualifié « de dénonciations calomnieuses et mensongères portant atteinte à l’image du Gabon », s’était indignée la ministre de la Communication et des médias.
« Les propos des avocats de la famille de Monsieur Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien » avait affirmé Laurence Ndong qui dénonçait « une volonté manifeste de faire pression sur la justice et une intention claire de nuire à l’image des nouvelles autorités. Ce qui est totalement scandaleux », avait-elle martelé.
La ministre avait en revanche fait savoir qu’Ali Bongo a ses médecins traitants à sa disposition et que sa mère, ainsi que les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement.
A propos de l’ex première dame et son fils Nourredin, incarcérés à la prison centrale de Libreville, qui ont aussi la nationalité française, ils reçoivent leurs avocats tout comme ils ont récemment reçu la visite du Consul de France, a révélé Laurence Ndong.
Sylvia et Nourredin Bongo sont inculpés pour des faits de corruption, détournement de biens publics, blanchiment des capitaux, faux et usage de faux, etc.
Réagissant à cette actualité au cours d’une conférence de presse, un collectif des acteurs de la société civile a récemment fait savoir qu’il engerait des actions en justice contre la famille Bongo Ondimba et l’ancienne équipe dirigeante du pays pour blanchiment des capitaux et pillage des caisses de l’Etat
Elliott Ana Merveille
foutesse,quand ils tuaient, torturaient les gabonais ne savaient ils pas qu’il existait le droit de l’homme
qui tue par l’épée, meurt par l’épée. jusqu’aujourd’hui nous ne savons où sont passés nos enfants, nos pères, pas de corps pour que nous fassions notre deuil, alors allez vous faire foutre avec ce gars là qu’il au diable.
Il n’a jamais aimer ce pays malgré l’hospitalité qui lui avait été donnée
Je crois que le Gabon a des problèmes plus importants que la santé de ce Monsieur pourtant apte il y a quelques mois pour usurper le pouvoir et à assassiner à nouveaux de nombreux gabonais