Conservation Justice encourage les communautés locales à l’élevage des abeilles

A l’occasion de la journée internationale des Abeilles célébrée ce 20 mai 2024, l’ONG Conservation Justice qui est déjà engagée dans un programme y relatif, a, dans un communiqué encouragé les communautés locales à l’élevage des abeilles pour  s’autonomiser et contribuer à la préservation de ces pollinisateurs.

« La préservation de ces pollinisateurs joue un rôle essentiel dans la survie des écosystèmes et dont dépendent la reproduction des plantes sauvages à fleurs, les cultures vivrières et les terres agricoles », a indiqué CJ dans un communiqué appelant par la suite les communautés à plus d’implication. Une activité qui participe surtout dans leur autonomisation.

Pour intéresser les communautés, l’ONG Conservation Justice et ses partenaires, Blessings Of The Forest (BOTF), Apiculture Service Gabon et Muyissi Environnement, s’emploient à vulgariser cette activité dans les provinces de la Ngounié et de l’Ogooué-Ivindo.

Depuis deux ans, l’engagement de l’ONG dans ce volet s’est matérialisé, indique-t-on,  par un appui des communautés en matériel et par l’amélioration de leurs connaissances sur les pratiques apicoles à travers des formations et un suivi régulier des villages bénéficiaires.

« Ce projet nous a emmenés à être en contact permanent d’une part, avec les forêts, et d’autre part, avec les communautés qui sont les premières gardiennes de ces forêts. Et les abeilles sont une composante de nos forêts. D’ailleurs, elles sont perçues comme un baromètre qui nous permet d’apprécier la qualité des forêts. C’est à ce titre que Conservation Justice a décidé, avec d’autres partenaires, d’appuyer les communautés dans le cadre de l’élevage des abeilles pour pratiquer l’apiculture », a fait comprendre Ladislas Désiré Ndembet, Assistant-Coordonnateur Sud des activités de Conservation Justice et Secrétaire exécutif de Muyissi Environnement.

Pour lui, « cette activité permet de protéger la biodiversité qui compose les villages en limitant la pression des populations sur les forêts du fait des techniques traditionnellement utilisées lors de la récolte de miel en forêt ».

Antoine Relaxe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.