Jusqu’à la mi-journée, ce samedi 11 mai, les épreuves du concours d’entrée à l’École nationale d’administration (l’ENA). Dans tous les centres d’examens, notamment dans celui du Lycée Paul Indjendje Gondjout, de nombreux postulants dûment inscrits n’avaient toujours pas retrouvé leurs noms sur les listes affichées.
Sur place, les organisateurs parlent des problèmes informatiques à l’origine des retards et dysfonctionnements constatés dans le démarrage des épreuves, source de profonds désagréments chez les candidats.
Les épreuves écrites du concours d’admissibilité à l’ENA (interne et externe), prévues ce samedi 11 et dimanche 12 mai, portent sur les disciplines de dissertation de culture générale, dissertation droit public ou d’économie générale, dissertation de coopération et d’intégration régionale, anglais, rédaction administrative ou de résumé d’économie générale du droit (pour les internes).
Pour cette session 2024, quatre mille (4000) candidats postulent à l’admissibilité à l’École normale d’administration, dont l’âge limite de candidature externe a été exceptionnellement porté à 38 ans, au lieu de 33, sur décision du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Cette décision concerne également les concours d’entrée dans d’autres grandes écoles nationales, notamment l’École de préparation aux carrières administratives (EPCA) et l’Ecole nationale du cadastre et des sciences géographiques (ENCSG).
Le concours d’entrée à l’ENA n’a plus été organisé depuis cinq (5) ans. Après les épreuves écrites, l’épreuve orale d’admission sera ouverte aux candidats ayant obtenu une moyenne au moins égale à 10 sur 20.
Sur le plan interne, ce concours devrait notamment permettre cette année à cent (100) fonctionnaires de la Direction générale du budget et des finances publiques des hiérarchies A2, B1, B2 et C de se former afin de monter en catégorie ou en grade.
Alph’-Whilem Eslie
