Le ton est monté à G4S. Les agents ont lancé une grève générale illimitée suite aux mauvaises conditions de vie et de travail dont ils sont victimes.
La manifestation fait suite au non-respect par l’employeur du procès-verbal actant une prime de panier à tous les agents à hauteur de 39 000 FCFA, soit environ 1 500 FCFA jour par agent. Sept mois après les négociations, Pascal Wakili, patron de l’entreprise a fait un rétropédalage prétextant être dans l’incapacité d’assumer cette charge.
Ce chef d’entreprise serait venu proposer aux agents la modique somme de 10 000 FCFA par mois, soit un peu plus de 300 FCFA par jour comme prime de panier. Un mépris qui a causé l’ire des travailleurs qui ont décidé de se battre pour un mieux-être en déclenchant ce mouvement de révolte.
« Je ne sais pas si le traitement que fait subir G4S aux gabonais, il le fait à Dubaï, en Afrique du Sud où en Angleterre et bien d’autres. Une prime de panier à 340 FCFA c’est inadmissible ››, a fustigé David Pandjo Ngoma, chargé de la communication du collège des délégués du personnel.
Pour le délégué Arcadius Boussougou, »la prime de panier qu’ils ont signé depuis le 20 novembre, n’a pas été payée et le procès-verbal n’a pas été respecté. C’est ce que nous réclamons à ce jour et notre employeur fait dans l’esclavagisme. Il ne respecte rien en un mot, et les contrats ne sont pas suivis à la lettre ».
Ces agents exigent également de leur employeur une classification des travailleurs par services rendus depuis des longues années. En effet, depuis plusieurs années les employés de G4S fustigent d’exercer au même poste sans être promus ou classés selon les textes en vigueur.
« G4S fait dans l’exploitation des jeunes gabonais parce qu’ils savent que le travail est rare. Il y’a des agents depuis 10 ans qui sont sans classement. Ici à Port-Gentil il y’a des opérateurs économiques véreux comme G4S, qui viennet exploiter la misère des gabonais ››, dénonce t-il.
Parmi les points de revendications susmentionnés figure aussi celui lié au non-versement des cotisations sociales. Prélevées dans leurs bulletins de salaire, les agents affirment qu’elles ne sont pas reversées auprès de la CNSS et de la CNAMGS. D’où leur inquiétude la retraite s’approchant à grand pas.
« Il n’y a pas de reversement des cotisations sociales à la CNSS ou à la CNAMGS. C’est coupés dans nos salaires et les jours fériés ne sont pas également payés. Trop de violations ! », balance David Pandjo Ngoma.
Leur volonté est que les plus hautes autorités du pays se saisissent enfin du cas G4S, qui depuis des longues années marchent allègrement sur les dispositions du Code du travail et vu de tout le monde sans être inquiété. Avec des salaires de misère n’atteignant pas pour certains 200.000 FCFA, ces pères et mères de famille rencontrent toutes les peines du monde pour joindre les deux bouts.
Jean Jacques Rovaria Djodji
Tout cela est vrai
Je suis moi même agent de G4S Gabon depuis 7 ans et mon salaire n’a toujours pas changé
Comment sommes nous sensé resté bras croisé lorsque des pères et mères de famille doivent survivre avec 111 696 cfa par mois ?
Pourtant cette entreprise est réputé pour être très chers payé.
Depuis que j’y suis je ne vois toujours pas mon numéro cnss tout simplement parce qu’il n’y en a pas ! Depuis son arrivé, wakili donne vie à tout les préjugés sur les camerounais et nos frères et soeurs Gabonais qui constituent son gouvernement sont bien l’image du précédent régime politique du pays. Tous des voleurs et assassin.
Nous assurons la survie de divers contrat colossaux mais sommes traité comme des mandant.
La prime de panier n’est rien comparé à tout ce qui manque mais même ça ils se disent incapable.
Triste. Le gouvernement wakili fait honte à cette structure.
Une fois que le ctri se sera occupé d’eux, j’espère vraiment que la peine de mort sera de nouveau instauré dans notre pays pour ce genre de détournement. Qu’importe les histoires des droits de l’homme.