Quelques membres de l’UNASTRAC durant leur déclaration le 20 avril à Libreville © Gabonactu.com
Au terme d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce samedi 20 avril 2024, l’Union nationale des travailleurs et des organisations du secteur du commerce (UNASTRAC), a, sollicité la magnanimité du Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema à demander le retrait de l’arrêté controversé N°000310/2004/PE/CL qui asphyxie fortement les activités des opérateurs économiques et qui accentue la vie chère au Gabon.
« Nous sollicitons très respectueusement avec déférence monsieur le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema de prendre ce problème à bras le corps, afin de nous aider en demandant au délégué spécial de la commune de Libreville, de retirer cet arrêté vieux aujourd’hui de 20 ans et toujours utilisé par les agents de l’inspection générale municipale (IGM) », a plaidé Marie Itsiembou Nemeh, porte-parole
Bien avant de solliciter le numéro un gabonais, l’UNASTRAC a attaqué auprès de la cour constitutionnelle de la Transition cet arrêté controversé N°000310/2004/PE/CL portant règlement sanitaire d’hygiène et de salubrité publique pour la commune de Libreville.
Bien que déclarée irrecevable parce qu’introduite hors délai de la date de publication dudit arrêté par l’ancien Maire de la Libreville, André Dieudonné Berre, la cour constitutionnelle dans sa décision du 09 avril dernier, a, renvoyé le requérant à fournir plus d’arguments solides pour examen du dossier au fond.
« Le juge constitutionnel ne refuse pas les arguments et preuves versés au dossier mais s’est appuyé sur le délai tardif du dépôt de requête », a précisé Kieregouo Djos, président de l’ UNASTRAC.
Les missions dudit arrêté se chevauchent à celles de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraude (DGCCRF), de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) et de l’Institut de l’hygiène publique et d’Assainissement (IHPA).
Cet arrêté de la Mairie de Libreville rapporte plusieurs milliards de FCFA dont la destination ne serait pas le trésor public.
Camille Boussoughou
Et ça, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Si nous avons aussi le courage de jeter un coup d’œil du côté de la vie des étudiants au Gabon -pour ne citer que ce cas-, nous retrouverons de même, des lois et arrêtés qui produisent également les mêmes malaises que chez nos pères et mères commerçants. À l’exemple de l’arrêté sur les critères d’attribution de bourses d’études, critères basé sur l’âge, alors que cela ne cadre pas avec les réalités sociales de nos pauvres familles Gabonaises. Et
Nous avons l’impression d’assister en victime impuissante, à un complot généralisé contre la nation et son peuple. Et ce sont des compatriotes -disons le- qui agissent de la sorte en vers des compatriotes.
Celà donne ce que ça donne et que nous voyons en ce moment.
Imagine toi un peu :
Que moi, un jeune gabonais, étudiant en Master 2 de recherche sur les agents infectieux, et devant soutenir cette même année 2024b l’ANBG vient de me refuser l’obtention de la bourse d’étude sous prétexte de critère d’âge. Cela veut ainsi dire ce que cela veut dire : tu devras te débrouiller avec ton âge pour parvenir à soutenir. Si non, et bin ….tu reste comme ça.
Force et courage à vous nos pauvres parents commerçants.
Tout ça ce sont des salades les opérateurs économiques ne payent pas bien les gabonais qui travaillent avec eux il faudrait que le président soit plus sévère avec ces opérateurs