La tache est certes difficile mais le Délégué spécial de Libreville, Jude Ibrahim Rapontchombo n’abdique pas. Au contraire, le général et ses équipes maintiennent le pied à l’étrier.
Principale boussole, du général Rapontchombo et ses hommes, l’opération « Restauration de l’ordre urbain » lancée le 17 janvier dernier. Objectif : débarrasser la capitale des carcasses des voitures abandonnés, vider les marchés et commerces anarchiques qui encombrent la chaussée et les espaces urbains, redonner une fière allure à la capitale politique du Gabon.
L’opération était dans une phase teste, avant que des mesures drastiques soient mises en place pour son succès. Elle est prévue reprendre dans le 4ème arrondissement dans les tous prochains jours.
Les récriminations enregistrées lors de cette phase teste semblent être du pain béni relayé par voie de presse donnant l’impression d’une campagne savamment orchestrée par des vampires tapis dans l’ombre, tous hostiles à l’autorité municipale. Certains médias semblent vouloir ternir l’image du Délégué spécial en insinuant son incapacité à gérer la situation.
Lors d’une récente réunion de mise au point regroupant divers responsables des départements techniques impliqués, le Général Jude Ibrahim Rapontchombo a réprimandé certains agents municipaux pour leurs pratiques obsolètes qui entravent les opérations sur le terrain.
Le Délégué spécial a insisté sur les efforts pour sensibiliser et déguerpir les occupants anarchiques de l’espace public ainsi que pour gérer les déchets afin d’atteindre les résultats escomptés.
Outre la lutte contre l’insalubrité, le général Rapontchombo mène une autre bataille au sein de l’hôtel pour parvenir au changement tant souhaité des mentalités.
Jude Ibrahim Rapontchombo a notamment renoué le dialogue avec les partenaires sociaux, mis en place une commission pour une nouvelle rémunération des agents municipaux, dynamisé la coopération décentralisée et favorisé le retour des fonctionnaires à leurs postes d’origine.
Les changements, même les plus souhaités entrainant des mélancolies, il est normal que des individus mécontents semblent vouloir remettre en question les capacités de leadership du général Jude Ibrahim Rapontchombo.
Camille Boussoughou