Après une semaine de mise en route marquée par la remise de badges, des formations pratiques, de répartition des commissions et de reconnaissance de l’environnement de travail, les 600 délégués au dialogue national inclusif mettent les pieds dans le plat ce lundi.
Les travaux vont véritablement débuter ce lundi. Chaque commission entame l’examen de ses dossiers.
Samedi chaque commission a reçu un extrait des contributions des populations selon les spécialités et les secteurs. Les travaux vont porter sur la lecture de ces contributions pour les affiner et proposer les projets de textes qui permettront de créer des décrets ou lois afin de rendre applicables toutes les doléances des populations.
« L’ambition est de ne rien laisser de côté », a confié Nicaise Moulombi, un des délégués de la sous-commission agriculture et environnement.
On rappelle que trois (3) commissions ont été mises sur pied (politique, économie et sociale). Elles regroupent au total douze (12) sous-commissions équitablement réparties.
Les sous-commissions régime et institutions politiques, souveraineté nationale, droits et libertés, réformes et organisation de l’Etat sont sous la tutelle de la commission politique. Pour sa part, la commission économique chapote les sous commissions économie/finances, équipement/infrastructures/TP, emploi et agriculture/environnement.
4 sous-commissions aussi pour la commission sociale : formation, Bien-être, patrimoine culturel/valeurs et jeunesse et sports.
Ce sont donc à travers ces différentes commissions et sous-commissions que les délégués devront s’exprimer sur les mots et les maux qui accablent le Gabon et y apporter des thérapies efficaces et efficientes.
Ouverts lors d’une cérémonie grandiose le 2 avril dernier au palais des Sports, les travaux du dialogue se déroulent au stade de l’Amitié à Angondjè dans le nord de Libreville jusqu’au 30 avril prochain, selon le calendrier officiel. Ils sont supervisés par l’Archevêque de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-ba. Ce religieux a été personnellement désigné par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Camille Boussoughou