Depuis Makokou dans la province de l’Ogooue-Ivindo, nord-est du Gabon, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui a sévèrement demandé aux éléments des forces de défense et de sécurité à mettre un terme au phénomène de racket et extorsion de fonds aux usagers de la route.
Selon Brice Clotaire Oligui Nguema, ces pratiques longtemps décriées, auxquelles se rendent coupables les éléments des corps habillés commis aux contrôles sur les routes provinciales menant vers les principales agglomérations du pays, sapent tous les efforts de lutte contre la vie chère.
Le Président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a interpellé ses frères d’armes pour que cessent sans délais ces pratiques qui ont des conséquences immédiates sur les coûts élevés des prix des denrées alimentaires dans les marchés de Libreville notamment.
Ce phénomène contraint en effet les transporteurs et commerçants à répercuter les sommes indument prélevées par les policiers et gendarmes sur les prix des aliments, au détriment des consommateurs, s’est indigné le Chef de l’État.
Brice Clotaire Oligui Nguema a clairement proféré la menace de lourdes sanctions aux gens d’armes qui se feront prendre.
Il les a invité dans le même temps, à s’investir pleinement dans le contrôle rigoureux du respect de la nouvelle mercuriale des prix de certains biens, services et produits alimentaires de grande consommation dans les marchés et surfaces commerciales.
Les prix de ces produits ont été récemment plafonnés par le gouvernement dans le cadre des mesures de lutte contre la vie chère.
Pour financer ces mesures, le gouvernement a renoncé temporairement (pendant 3 mois) à percevoir les droits et taxes à l’importation desdits produits alimentaires.
Également suspendu provisoirement, le paiement par les opérateurs économiques du secteur alimentaire, des frais de délivrance de certains documents administratifs.
Elliott Ana Merveille
