Dans un entretien exclusif à Gabonactu.com, le Président de l’Alliance pour le renaissance nationale (ARENA), Richard Moulomba Mombo, a soutenu que si le CTRI voulait un dialogue inclusif et sans tabou, il serait heureux que les modalités de participation fassent l’objet d’un consensus.
Richard Moulombo Mombo, estime que nul ne peut se donner le droit de choisir parmi les militants de sa formation politique, qui devrait représenter l’ARENA aux prochaines assises du dialogue national inclusif. « Comment comprendre qu’un tiers, fut-il un libérateur, décide de qui doit me représenter ?« , a-t-il fustigé.
Une telle démarche serait contraire à la démocratie représentative, selon le président de l’ARENA qui plaide pour que les entraves soient levées avant les premiers actes du dialogue.
La part marginale du politique
Le ministre de la Restauration des institutions a, au cours d’une conférence de presse, vendredi dernier, confirmé la tenue du dialogue national inclusif, du 2 au 30 avril 2024.
Il réunira 580 délégués. Chaque parti politique est invité à proposer une liste de 4 personnes sur laquelle les autorités choisiront 1 représentant du parti.
« Et c’est là où le bât blesse », soutient Richard Moulomba, arguant qu’on ne peut vouloir construire une infrastructure durable sans les spécialistes de la question.
« Les ponts, aux ingénieurs en ponts et chaussées et non aux boulangers. La question du pouvoir, de sa conception et de sa gestion, dans tous les pays du monde, est une question hautement politique. Tenter de mettre les politiques et le Conseil national de la démocratie (CND) en ligne marginale, dans le prochain dialogue, est une grossière erreur d’appréciation« , a-t-il prévenu.
Le Président de l’ARENA invite par conséquent les autorités de la transition et les organisateurs du dialogue à retrouver la sagesse en rectifiant le tir dès maintenant.
Agenda et termes de référence
Particulièrement incisif, Richard Moulomba Mombo soupçonne le CTRI de vouloir soumettre à autopsie, à travers le dialogue futur, uniquement la période 2009-2023 et survoler comme par un « avion concorde » la période 1968-2009.
Une période remplie d’après lui de crimes de toutes sortes, de gabegie et des vices les plus inimaginables, a-t-il soutenu.
Et le président de l’ARENA de rappeler que l’histoire du Gabon s’écrit en encre indélébile depuis 1960. « Aucune page de ce livre ouvert ne peut-être ni gommée à la salive, ni fermée sans avoir été entièrement lue« , a-t-il conclu.
Alph-Wilhem Eslie
« » La question du pouvoir, de sa conception et de sa gestion, dans tous les pays du monde, est une question hautement politique. Tenter de mettre les politiques et le Conseil national de la démocratie (CND) en ligne marginale, dans le prochain dialogue, est une grossière erreur d’appréciation« , a-t-il prévenu. » » »
Voilà le fond du problème justement , cette arrogance des politiques au Gabon de croire qu’ils ont l’exclusivités du savoir politique , après avoir lamentablement échoué, trop facile de rendre le PDG , comme seul parti politique coupable des maux du Gabon , vous êtes tous comptable. Donc les ONG et autres ne peuvent rien sans eux . Ils veulent pilotés encore le dialogue sociale , comme se sont eux qui ont des solutions, je paris si on vérifie même son parti politique de chambre n’a même pas déposer une contribution, Mais veulent joués une acteurs des dialogues pour espérer demander une contre partie en postes et per diem, vous voit claire .