Le Ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoué Mintsa, a, dans une conférence de presse animée vendredi 22 mars 2024 à Libreville, fait comprendre que la prochaine constitution qui sera rédigée par une constituante, sera basée sur les aspirations du peuple gabonais, mais pas la volonté d’une minorité et des tripatouillages auxquels s’adonnait le régime déchu incarné pendant 56 ans par le Parti démocratique gabonais (PDG).
« Après la constitution de 1991, les politiques l’ont manipulé, tripatouillé à souhait. A aucun moment, sauf en 1994 que nous a eu l’expression du peuple ; et le CTRI et le gouvernement de la transition compte sur cette l’expression du peuple au cours du référendum constitutionnel prévu en fin d’année », a indiqué Mme Minkoué Mintsa.
Pour le membre du gouvernement de la Transition, les dialogues initiés par le passé étaient « purement politiques ».Il s’agit d’une chasse gardée des partis politiques de la majorité et de l’opposition. Des assises dont les conclusions ne reflétaient la volonté du peuple.
« Au sujet des inquiétudes de certains, il y a le caractère inclusif des assises. C’est un dialogue inclusif parce qu’il n’exclut personne. Il a été inclusif lors de sa préparation dans la mesure où le peuple a été consulté suite à l’appel à contribution par le Premier Ministre le 02 octobre 2023 », a-t-elle soutenu.
L’appel à contributions au Dialogue national dont l’échéance était le 30 décembre 2023, a produit plus de 23 000 contributions formulées individuellement ou en associations, y compris par la diaspora gabonaise. Elles seront épluchées du 02 au 30 avril prochain durant le dialogue national dont d’aucuns demandent le report pour une meilleure organisation.
Sydney IVEMBI