Maître Nze Bérenger (centre) et madame Mapaka Mariette (droite) durant la conférence de presse le 05 mars à Libreville © Gabonactu.com
Me Nze Bérenger, avocat conseil de dame Mapaka Mariette qui avait perdu toute sa famille dans un accident ferroviaire à Nkoltang (23 km de Libreville) le 03 février 2014, a, annoncé dans une conférence de presse que le procès visant à honorer la mémoire des illustres disparus (07 personnes décédées) s’ouvre ce jeudi 07 mars 2024 au tribunal de première instance de Libreville.
« Toutes les conditions sont réunies pour que cette affaire passe en audience de plaidoirie le 07 », a annoncé Me Nze, qui dit avoir reconstitué ce dossier ayant disparu comme par magie du tribunal de Libreville.
Le procès opposera en effet, dame Mariette Mapaka contre l’entreprise Setrag et l’Etat gabonais. Durant 10 ans, les deux entités morales ont fait fi de ce drame qui a endeuillé plusieurs familles gabonaises, lesquelles n’ont jamais fait le deuil.
Le 03 février 2024, le train voyageur express de Setrag avait violemment percuté un véhicule de mars Toyota Advensis à bord duquel se trouvaient sept (07) personnes d’une même famille. Les sept personnes sont mortes sur le champ. Il s’agissait notamment d’un père, ses enfants et ses neveux décédés tragiquement sous les yeux de leur maman restée inconsolable depuis 10 ans.
« Cette histoire est restée longtemps dans les tiroirs, longtemps dans le silence, que la justice soit faite, je veux faire le deuil de mes enfants parce que jusqu’aujourd’hui je n’ai pas de vie », s’est exprimé avec beaucoup de regret, la veuve Mapaka.
Me Bérenger dit avoir fait des démarches auprès de la Setrag pour un règlement à l’amiable, mais en vain. C’était une fin de non recevoir. Un manque volonté manifeste de la part de Setrag de trouver un modus vivendi, à l’origine de la « procédure de citation directe », initiée en janvier 2024 avant les délais de prescriptions.
« SETRAG m’a répondu par le biais de leur conseil en disant que pour eux c’était une affaire classée, non cette affaire n’est pas classée, cette faire n’a jamais été classée, elle n’a jamais été jugée », s’est-il indigné.
Sydney IVEMBI
j ai pris en charge Mme MAPAKA à lm’époque..Le département des affaires sociales a mis en place en place une cellule psychologique pour l »accompagnement de cette dame..Et du seul enfant qui lui restait.