Aujourd’hui le cas de Sylvia Bongo Valentin et Noureddin Bongo Valentin. A se délecter sans modération.
Curieux, très curieux ! La déflagration médiatique à grande échelle survenue au lendemain de l’arrestation puis l’embastillement de Sylvie Aimée Valentin et son fils Noureddin, me fout vraiment les boules au plus haut point.
Même l’emprisonnement du sympathique Fargeon, alias BLA, français pure sucre, n’a pas soulevé autant de vagues d’indignations et de protestations.
Depuis que cette dame aux origines complexes que personne ne maîtrise est en taule, le Gabon passe pour un pays qui chie sur les Droits de l’Homme ainsi que le clament sa batterie d’avocats importés directement de France pour sa défense et qui, avec condescendance, parlent de conditions de détention et de traitements ‘’cruels’’.
Envoyer Noureddine et sa mère dans une prison des tropiques est une torture insoutenable, me semble-t-il. Il leur faut, pour ce genre de prisonniers de luxe, pardon de ‘’lixe’’, comme aurait dit Ya Mboumb du temps de sa splendeur, des cages avec air conditionné ; genre d’établissement pénitencier Hi-tec dernière génération.
Leur bouffe doit être livrée par un service traiteur depuis Londres, et envoyée par vol spécial à Libreville. Rien d’étonnant. La belle-sœur, Ya Pasco, faisait déjà venir ses ‘’ Haagen-Dazs’’, meilleure crème glass du monde, par avion spécial.
Aussi, les célébrités de Sans Famille doivent-ils avoir droit à des domestiques payés par l’Etat gabonais. Il leur faut également, pour leur confort moral, des matons tout aussi venus d’Europe et ‘’dressés’’ à assurer leur sécurité en prison. Ceux du Gabon, du fait de leurs bouilles patibulaires, sont effrayants pour la belle Sylvie Aimée et son rejeton, Nono.
Elle souffre de ne pouvoir vivre à côté de ses chiens auxquels on doit réserver une attention et un traitement particuliers.
Les pénitenciers gabonais peuvent être recyclés à les entretenir et les distraire, les promener jour et nuit. En fait, il leur faut une prison VIP que l’on peut construire rapidement à Dom-Les-Bam ( bagne situé sur la rive gauche de l’Estuaire) , jouxtant la Pointe- Denis, en pleine réserve national de Wonga Wongué; là où Léon Mba, alors Président du Gabon, en février 1964, fît emprisonner des apprentis putschistes, il y a exactement 60 ans.
Là-bas, ils pourront, pour passer du temps, faire du safari. Faute de quoi, en attendant leur jugement, ils peuvent, aux frais du Gabon, être logés dans des suites présidentielles digne d’un hôtel 5 étoiles.
Ainsi le Gabon ne sera plus accusé par leur conseil de réserver à cette marque de pensionnaires haut de gamme, un traitement ‘’cruel’’ digne de Guantanamo.
Le Gabon qui les a embastillés manque de structures pouvant accueillir ce genre de taulards. Il faut avoir un sacré culot pour jeter Sylvie Aimée et son fils dans une prison des tropiques infestée de la canaille de la pire espèce. Une violation flagrante des Pactes internationaux : la Déclaration universelle et ces deux Pactes qui forment la Charte internationale des Droits de l’Homme, pourtant ratifiés par le Gabon.
On court là vers une situation qui va provoquer une déflagration thermonucléaire à l’échelle planétaire si on continue de maintenir les deux individus en prison.
Bricolons vite un truc, comme on sait bien le faire, par une contorsion procédurière, pour exfiltrer les deux bagnards comme on l’a fait pour Lee White.
Ils peuvent, en attendant l’ouverture du procès, aller vivre sous le climat océanique de Londres. Un jour, ils reviendront peut-être lors du jugement. C’est le cas de Lee White. Leurs avocats auront le loisir de préparer leur ligne de défense.
En fait, à dire vrai, le procès est déjà gagné d’avance car leurs clients n’ont rien fait de mal. Imagine-t-on la douce et séduisante Sylvie Aimée au regard innocent et avec sa silhouette de mannequin, verser dans de telles indélicatesses dignes de mafieux de haut vol, elle qui dispose d’une grosse fortune capable d’acheter un pays et ses habitants ? Franchement !
En laissant sa justice faire le sale boulot, le Général-Président, l’étoilé en chef, Brice Clotaire Oligui Nguema et son CTRI, risquent, comme le bouillonnant Vladimir Poutine, de faire l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Pour les défenseurs de Sylvie et Nono, la cargaison de billets de banque et des cantines de lingot d’or présentées à la télé comme étant leur butin au lendemain du putsch du 30 août, n’étaient, semble-t-il, que l’œuvre d’un grossier montage savamment orchestré.
Pour eux, notre justice s’est lourdement fourvoyée. La dame est poursuivie pour ‘’ haute trahison contre les institutions de l’Etat, détournement massif des deniers publics, malversation financière internationale en bande organisée’’.
Sa batterie d’avocats depuis ‘’Fala’’ contestent une telle qualification des faits qu’ils jugent grotesque et dénoncent un mauvais traitement infligé à leur clients, Sylvie, fille du très précieux Valentin aujourd’hui résidant de l’autre côté du voile, grand magna des assurances qui a donné de l’emploi aux petits nègres gabonais ; traiter sa fille de la sorte relève de l’ingratitude. Au CTRI de voir … !
Timothée Mémey, journaliste éditorialiste indépendant.
NB : cette chronique ne reflète pas le point de vue de la rédaction
C’est une très très belle nouvelle la démarche de leurs Avocats de déposer à la CPI, comme olingui et bande pensent ils au dessus du droit international y compris son Ministre de la justice. Les choses sont claires tenir un être humain dans un endroit inconnu plus de 7 jours c’est un crime.
Amener quelqu’un forcé c’est un CRIME rien ses 2 crimes la dame et son fils ont fait plus 7 jours personne ne connaissait où ils se trouvaient .les dictateurs leur place est à la CPI.