C’est une situation intenable qui accable les agents de la direction provinciale du travail antenne de Port-Gentil, située au 2e étage de la préfecture du département de Bendjé. Depuis des années cette entité du ministère du travail de la lutte contre le chômage rencontre toutes les peines du monde.
« Ils travaillent dans des conditions difficiles, et manquent d’un bâtiment administratif digne de ce nom. Il faut que le gouvernement regarde cette situation parce qu’ils ont besoin d’avoir des moyens pour mieux exercer leur métier », défend Jean Robert Boundzanga, coordonnateur des organisations syndicales de l’Ogooué-Maritime par ailleurs président de la confédération syndicale démocratique des travailleur (CSDT).
En effet, les locaux croulent sous les faits de la décrépitude des murs, de l’infiltration de l’eau à chaque tombée de pluie et bien d’autres. Si la situation est insoutenable à la direction provinciale du travail, elle l’est aussi à l’inspection spéciale du travail en charge du secteur pétrolier (ISTRAP). Là-bas, on note le manque de moyen roulant, d’imprimante, de fourniture de bureau mais également, l’insuffisance du personnel et les bureaux modiques et le manque d’une salle de réunion et bien d’autres. Aussi, cette administration décentralisée est depuis des décennies l’éternel locataire de la préfecture du département de Bendjé et de la Mairie de Port-Gentil.
« La situation de mes collègues de l’Ogooué-Maritime n’est pas différente de ce de l’intérieur du pays. Le ministère va voir comment faire pour améliorer cette situation en saisissant les plus hautes autorités », avait promis l’ancienne ministre du travail Solange Nguiakié lors d’une visite guidée.
Jean-Jacques ROVARIA DJODJI
