Le gouverneur de province de l’Ogooué Ivindo, Christiane Leckat aurait fait appel en urgence aux experts du Centre interdisciplinaire des recherches médicales de Franceville (CIRMF) afin de capturer le primate qui suscite une peur panique auprès des populations de la ville de Booué où l’animal qui serait un gorille ou chimpanzé, selon plusieurs sources a surgit et élu domicile.
L’information est rapportée par l’Agence gabonaise de presse (AGP). Christiane Leckat a été saisi par le préfet du département de la Lopé, Guy Euloge Moandjoudi plus haute autorité locale de Booué.
Contacté par Gabonactu.com, un expert du CIRMF a affirmé qu’il s’agit bien d’un chimpanzé et non d’un gorille comme indiqué par plusieurs sources. Le centre de recherches mobilise actuellement une équipe des vétérinaires qui seront projetés dans la ville de Booué pour capture l’animal et rassurer la population.
Le préfet du département de la Lopé a tenu à rassurer la population locale de la non agressivité de l’animal. Guy Euloge Moandjoudi a aussi précisé que le primate n’a agressé personne. Cependant, une infirmière et son enfant auraient pris peur à la sortie de la broussaille d’un primate.
Dans leur fuite, l’infirmière est tombée. Elle s’est blessée au genou. L’information a été confirmée par la famille de l’infirmière réagissant à l’information diffusée par plusieurs sources dont Gabonactu.com indiquant que la dame a été bastonné par l’animal « égaré ».
« Les chefs de quartiers ont-ils été sensibilisés, afin de localiser la bête pour faciliter rapidement sa capture. Des informations indiquent que ce chimpanzé, qui ne présente aucun signe d’agressivité, se serait signalé non loin de la résidence du préfet », précise l’AGP.
Cette attaque est une preuve de plus du conflit homme faune désormais récurent au Gabon, pays où les efforts de la protection intégrale des certaines espèces animales a engendré leur multiplication.
Le 5 janvier dernier, un gorille a été abattu par un chasseur dans la ville de Mouila après avoir semé la terreur dans la cité. L’ordre d’éliminer le dangereux mammifère a été donné par le procureur de la ville.
La destruction de l’habitat naturel de ces animaux ainsi que la coupe des arbres fruitiers qui servent de restaurant à ces animaux les pousse à se rapprocher de plus en plus des villages où il se nourrissent dans les plantations.
La province de l’Ogooué Ivindo est la plus touchée par ce phénomène.
Marie Dorothée