Gabonactu.com a pu comprendre comment les 7 syndicalistes de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ont été conduit à la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM) aussi connue sous l’appellation B2 où ils sont toujours gardés à vue après y avoir passé la nuit de lundi à mardi.
Selon une source bien informée, les leaders des deux principaux syndicats de la SEEG, Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (SYNTHEE+) et Syndicat du personnel du secteur eau et électricité du Gabon (SYPEG), ont été invités à se rendre à la présidence de la République pour négocier.
Arrivés à un poste de police, selon l’informateur de Gabonactu.com, tous les syndicalistes non correctement vêtus (costume cravate) ont été renvoyés. Seuls 7 d’entre eux remplissaient les critères soit 4 adhérents du SYNTHEE+ et 3 adhérents du SYPEG. Après ces formalités, les 7 syndicalistes ont directement conduit au B2 où ils sont retenus.
Leurs membres exigent leur libération. Malgré la forte pression, les agents de la SEEG maintiennent leur décision de déclencher une grève générale et illimitée le 21 décembre prochain si les gratifications (13ème mois) à l’origine du mouvement d’humeur actuel ne sont pas versées.
Le climat social à la SEEG s’est brusquement dégradé lundi en fin de journée lorsqu’une note informait les agents que leur 13ème mois ne sera plus versé alors qu’ils attendaient tous ce jour-là le paiement de cette prime de fin d’année, comme des réfugiés qui attendaient des graines de riz du HCR.
La direction de l’entreprise évoque une trésorerie morose. Les salariés rejettent cette raison évoquant à leur tour une mauvaise gestion de l’entreprise par les administrateurs nommés par l’Etat.
Dimanche, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma a sévèrement condamné l’intention des syndicalistes de couper l’eau et le courant dans tout le pays. Le général Oligui Nguema a même recommandé aux agents de la SEEG d’aller commencer à couper l’électricité au palais présidentiel avant de s’en prendre aux citoyens gabonais. Le président de la Transition a menacé de représailles les syndicalistes si ces derniers privaient les populations d’eau et d’électricité.
Dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, les syndicalistes ont répondu au président de la Transition lui faisant remarquer que son discours menaçant mettait en danger leur vie.
Camille Boussoughou
…comme des réfugiés qui attendaient des graines de riz du HCR, hummm
Quand cette société fait grève, elle n’a jamais suspendus quoi que ce soit, c’est en plus un audio qui a circulé, on ne sait même pas qui l’a diffusé? Mais en regardant bien les vidéo des agents SEEG nul part il a été mentionnées des menaces de coupures en fait, nous pouvons dire qu’il y a un malentendu….