Finalement au Gabon il y a le cas Frédéric Bongo. Cet ancien patron des renseignements avait déjà maille à partir avec les « collégiens du bord de mer » ou la « young team » aujourd’hui enfermés à la prison centrale de Libreville. Avec l’arrivée aux affaires du général Brice Clotaire Oligui Nguéma, l’on croyait que l’officier était désormais dans les bonnes grâces. Erreur !
Un décret fracassant publié via les réseaux sociaux annonce aux gabonais que le demi-frère d’Ali Bongo est radié de l’armée et de la garde républicaine.
Les motifs évoqués sont lourds : «faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux» , des «fautes contre la discipline militaire» des «fautes tendant à soustraire leurs auteurs à leur obligation militaires», et des «manquements aux règles d’exécution de services».
Cette série d’accusations laisse croire que Frédéric Bongo serait simplement un « rebelle » donc peut-être un obstacle pour la République en pleine reconstruction. Sera-t-il envoyé en prison ou jouira-t-il tranquillement de ses droits à la retraite ?
En tout cas, suite et pas fin certainement d’une série entamée depuis l’Accident vasculaire cérébral (AVC) d’Ali Bongo le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie saoudite. Depuis cet accident, Frédéric Bongo a perdu de sa superbe. Son nom inspire plus la méfiance que la confiance.
Daniel Etienne