Le président fondateur du MPC, Aimé Régis Renombo et d’autres membres du bureau de la plateforme © D.R
Le Rassemblement espoir (RE), un parti politique « nouvelle génération », avec d’autres organisations de la société civile, ignoré dans la composition du parlement de la transition (Assemblée nationale et le Sénat), a, mis sur pied le 14 octobre dernier, une grande coalition hétéroclite baptisée : Mouvement populaire citoyen (MPC) pour une meilleure, souligne-t-on, représentativité des gabonais dans les organes de la transition.
« Ayant constaté l’exclusion et parfois même le déni de nos organisations politiques, de nos mouvements, de nos associations, de nos ONG, de nos syndicats et de nos groupements religieux, nous avons décidé, nous citoyens gabonais et gabonaises responsables des organisations de la société civile susmentionnées, de nous coaliser », a indiqué dans son laïus Aimé Régis Renombo, leader du Rassemblement espoir, par ailleurs, président fondateur du MPC.
Certains partis politiques aurait brillé par un « comportement antidémocratique » dans la composition de l’assemblée nationale et du sénat. Ils se sont taillé la part du lion et une « certaine société civile », par contre aurait été « prise en otage par certains qui se sont accaparés de tous les sièges ».
Pour Aimé Régis Renombo, « c’est le lieu pour nous de demander solennellement et respectivement au Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et au gouvernement d’œuvrer à l’inclusion du Mouvement populaire citoyen dans les différents organes et institutions de la transition, à savoir : le Sénat, l’Assemblée nationale, le conseil économique, social et environnementale, et la future assemblée constituante pour éviter le retour des démons d’antan ».
Camille Boussoughou