Mike Jocktane, Therence Gnembou et leur accompagnon de route, Joël Kassoum Ndong Assoumou ont été libéré de la prison d’Oyem où ils étaient incarcérés depuis 39 jours, a annoncé la Télévision nationale gabonaise (Gabon 1ère).
Tous ont bénéficié d’une liberté provisoire, selon le ministre de la Justice, Paul Marie Gondjout, cité par Gabon 1ère. La procédure judiciaire suit son cours normal, selon une source proche du dossier.
Mike Jocktane, Therence Gnembou et Joël Kassoum Ndong Assoumou ont été interpelés pour avoir voulu se rendre en Guinée Equatoriale avec des lettres présumées être celles d’Albert Ondo Ossa sollicitant une intervention pour faire reconnaitre la victoire électorale de ce dernier lors du scrutin présidentiel du 26 août dernier annulé par les militaires.
Mardi dernier lors d’un point de presse, les avocats de ces leaders politiques ont affirmé que Mike Jocktane et Thérence Gnembou ont tenté de se rendre en Guinée équatoriale pour une mission de lobbying en marge du sommet de la CEEAC sur la situation au Gabon après le coup d’État du 30 août dernier.
Les courriers dont ils étaient porteurs ne visaient uniquement qu’à faire reconnaitre la victoire de leur candidat Albert Ondo Ossa à la dernière élection présidentielle annulée après le coup d’État, a martelé la porte-parole des trois avocats. « Il ne s’agissait là, ni plus ni moins, que de rétablir l’ordre constitutionnel, lequel n’est pas à confondre avec une insurrection, ou une rébellion, ou encore une révolte ou un putsch », a Me Micheline Bourdettes.
Marie Dorothée