Faisant sa rentrée syndicale le 30 septembre 2023 à Libreville sous la thématique : « alerte sur le climat social face aux attentes des populations », la Confédération syndicale des agents publics et parapublics et privés, (COSYNAP), propose au Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et son gouvernement, une trêve sociale, des recrutements et embauches en masse des jeunes pour garantir la paix sociale.
« Adopter une méthode courageuse qui consisterait à solliciter des partenaires sociaux une période d’accalmie, de trêve, c’est selon, pour la période la transition afin qu’elle soit profitable pour tous les gabonais, se pencher sur les préoccupations urgentes (pensions retraites, des situations administratives, les recrutements et les embauches dans les entreprises », a égrainé en guise de propositions, Joël Ondo Ella, président de la COSYNAP.
Pour la confédération syndicale qui prône pour la pratique d’un syndicaliste citoyen qui consiste à revendiquer, à négocier, à éduquer, à former et à informer les travailleurs, des retraités, les jeunes sur les procédures normatives visant à atteindre et maintenir le bienêtre social, il faut que le président de la Transition définisse urgemment l’échelle des priorités pour mettre fin à la montée des tensions sociales découlant des revendications à tout va.
« Nous comprenons que la population gabonaise à endurer des injustices, des souffrances, la misère, mais si nous laissons cette population sans la canaliser, nous allons perdre l’essentiel, c’est la paix, c’est la stabilité, alors la transition ne profitera à personne », a-t-il fait observer.
Joël Ondo Ella estime que la population ne doit pas « confondre liberté, libertinage et liberticide ; car, la dénonciation tous azimuts d’une certaine société civile sur les problèmes, peut être contreproductive pour le Président de la transition, contre le climat social et même contre la cohésion nationale ».
Sydney IVEMBI
Concernant la situation de chômage massif au Gabon, la COSYNAP a entièrement raison. Car pour éviter un soulèvement national où tous les chômeurs vont manifester leur colère et va freiner les volontés de la CTRI de prôner la paix et la cohésion sociale. De plus, les différents programmes allant dans ce sens seront bafouer.