Le chef de mission de la Task-force sur la dette intérieure et extérieure, Pierre Duro a dépêché lundi en milieu de matinée son adjoint, le Général de brigade aérienne Jean Hilaire Moubamba Maganga, auprès de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) pour annoncer sa méthode dans le réexamen de la dette intérieure du Gabon objet de plusieurs fantasmes.
« Nous avons été reçu par le président de la FEG, nous lui avons réservé notre première sortie pour venir lui expliquer le travail qui se fera dans les jours qui viennent », a déclaré l’officier général à la sortie de la rencontre qui a duré environ une demie heure.
Impeccable dans son treillis militaire et accompagné d’un colonel, le général Moubamba Maganga a soutenu que la FEG sera un partenaire de premier plan dans la réalisation des missions confiées à la Task force.
Créée le 10 octobre 2022 sous les cendres de l’ancienne Confédération patronale gabonaise (CGP), la FEG regroupe les plus grandes entreprises gabonaises qui contribuent à 80% au PIB du Gabon et créent 90% des emplois du secteur privé formel et légaliste.
Démarrage des auditions
Selon le général Moubamba Maganga, la task force n’a pas de temps à perdre. Le travail commence dès cette semaine avec des auditions des patrons des entreprises adjudicataires des marchés publics.
Le travail sera basé sur les premières conclusions de la task force des années 2020-2021 et 2021-2022 et la dette intérieure actuelle.
Le réexamen du travail effectué par la dernière task force est nécessaire parce qu’il y a eu de nombreuses récriminations, a expliqué le général Moubamba Maganga droit dans ses bottes.
« Durant la transition, on ne veut pas qu’il y ait des perturbations et des récriminations », a-t-il rassuré.
« Il est nécessaire de payer la juste dette et de la payer à l’entreprise à qui elle revient exactement », a-t-il ajouté.
Henri Claude Oyima a remercié la Task Force pour avoir réservé la primeur de ses opérations à la FEG.
Carl Nsitou
Le peuple gabonais attend la publication les résultats de ces assises.
Le peuple gabonais attend la publication des résultats de ces assises.