« Nous ne voulons régler les comptes à personne, il faut que les élections se passent librement et calmement » (Pr Albert Ondo Ossa)

Le candidat consensuel de l’opposition, Albert Ondo Ossa durant le meeting du 20 août à Rio, Carrefour à cheval entre  le 3ème et le 2ème arrondissement de Libreville © Gabonactu.com

Le candidat consensuel de l’opposition gabonaise à l’élection présidentielle du 26 août 2023, Pr Albert Ondo Ossa, a, dans un méga meeting tenu ce dimanche 20 août au Carrefour Rio, le plus grand de Libreville, appelé le régime d’Ali Bongo, d’accepter sans tricherie ni violence, les résultats sortis des urnes pour garantir la stabilité et la paix qui ont  toujours caractérisé le Gabon dans la sous-région Afrique centrale.

« Nous ne voulons régler les comptes à personne, il faut que les élections se passent librement et calmement », a déclaré M.  Ondo Ossa, exhortant par la suite que « non, nous devons avoir 0 morts », au terme des prochaines élections générales (présidentielle, législatives et locales).

Très décontracté dans une chemise courtes manches aux couleurs jaune doré, le candidat unique de l’opposition était accompagné de ses pairs qui l’ont choisi pour être leur porte étendard. L’on a noté la présence remarquée notamment de Paulette Missambo (UN), du Pr Alexandre Barro Chambrier (RPM), du Dr Mike Jocktane (Gabon Nouveau), de Raymond Ndong Sima (indépendant), de François Ndong Essono (REAGIR) et   de Therence Gnembou Moutsona (PRC).

D’autres leaders de l’opposition à l’instar, entre autres, de Jacques  Adiahenot (Gabon d’Abord), Richard Moulomba Mombo (ARENA), Bertrand Zibi Abeghe et Bienvenue Erichk Mauro Nguemah, y étaient.

Dans un discours aux allures populistes, Albert Ondo Ossa, a lancé sous les ovations nourries de ses partisans que, « je suis là pour chasser le PDG (Parti démocratique gabonais, au pouvoir), non 60 ans des Bongos c’est trop ! ».

« Je suis là pour les affamés, je suis là pour les opprimés, je suis là pour les maltraités, je suis là pour tuer l’injustice, je suis là pour les veuves, …. », a-t-il réclamé avant d’appeler à un vote sanction contre le Président sortant Ali Bongo Ondimba dont le bilan est, selon lui, calamiteux.

Sydney IVEMBI

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