La 9e édition des jeux de la Francophonie débute le 28 juillet prochain à Kinshasa. Mais certains artistes gabonais présélectionnés pour y prendre part ne sont pas toujours fixés sur les conditions de leur prise en charges. Mieux, le Gabon semble s’y rendre en ordre dispersé.
Après moult reports du fait de la pandémie de covid-19, la 9e édition des jeux de la francophonie aura finalement lieu cette année à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC), du 28 juillet au 6 août. Comme leurs pairs des 40 pays attendus les jeunes athlètes et artistes culturels gabonais présélectionnés ont mis les bouches doubles pour être compétitifs et remporter des médailles
Sauf que, à moins de 72h du début de cette compétition mondiale, les représentants du Gabon ne sont toujours pas fixés sur les conditions de leur prise en charge par les autorités gabonaises. « Depuis plusieurs mois, on sait que notre pays doit prendre en charge tous les participants à ces 9e jeux de la Francophonie à Kinshasa. Ça fait déjà plusieurs semaines que les représentants des autres pays y sont. Ils sont pris en charge corectement à travers des villages artistiques. À quelques heures de notre départ, il n’y a pas d’ordres de mission, ni de contrats artistiques, pas de per diem. Ce qui est vraiment dommage en 2023. », a déploré, au micro de Gabonmédiatime, Ikapi Nganga, manager culturel et artistique, à la tête d’une délégation de la catégorie chanson, composée, notamment de Kerry Sheshetaw et Eloquent B.
Le manager cuturel s’inquiète, par ailleurs, de l’état psychologique de ces artistes, contraint de se soucier de questions administratives qui auraient dû être réglés au préalable par la tutelle. Et regrette le fait que les représentants gabonais rallient Kinshasa en ordre dispersé. « Il n’y a pas eu le minimum, en terme de préparation. Les délégations étaient séquencées, découpées. Il y a une délégation qui part aujourd’hui. Une autre qui part demain. Une autre qui part après-demain. Nous n’avons pas les éléments pour comprendre ce qui se passe », a-t-il confié.
Les jeux de la Francophonie ont été initiés par les chefs d’Etats et de Gouvernements, membres de l’organisation Internationale de la Francophonie en 1987 afin d’offrir à la jeunesse un espace de partage de l’originalité des cultures francophones dans toute leur diversité et développer les échanges artistiques entre les Etats et Gouvernements.
Estelle Amvane