Pour la commémoration du 14 juillet 2023 au Camp de Gaulle de Libreville, une dizaine de militaires français et gabonais ont reçu des médailles de reconnaissance pour leur bravoure au sein de leurs armées respectives.
La tradition de la célébration de la fête nationale française, le 14 juillet a été respectée vendredi au Camp militaire français de Libreville, 6e Bima. Des dizaines de civils et militaires français et gabonais ont pris part aux festivités aux côtés de la mairesse de Libreville, Marie Christine Mba Ndutume épse Mihindou, la ministre de la Défense nationale, Félicité Ongouori Ngoubili et l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lamek.
Une commémoration en terre gabonaise qui marque, selon le diplomate français, l’excellence de la coopération entre les deux Etats, notamment à travers des décorations remises à des officiers français et gabonais. « On voit bien l’intimité qu’il y a entre nos troupes et le travail qui est fait ensemble. Par ailleurs, aujourd’hui, c’est un symbole magnifique qui se déroule ce moment même aux Champs Élysées, puisqu’en fait, il y a des Gabonais qui participent au défilé militaire sur les Champs Elysées. Ce sont les cadets du Prytanée ici à Libreville », a confié Alexis Lamek.
Occasion pour le Général Francois – Xavier Mabin, commandant les éléments français au Gabon de se satisfaire de l’avenir des relations de défense entre la France et le Gabon, en pleine rénovation. « Cette année, nous avons entamé une phase de revue de ce partenariat militaire qui est très fort et très actif. Mais que nous voulons à nouveau projeter dans l’avenir. Nous voulons une tournure plus moderne, plus évolutive, plus adaptable et ouvrir de nouveaux champs », a-t-il dit.
Vieille de plusieurs décennies, la coopération militaire franco-gabonaise a été revue en profondeur cette année. À cet effet, des visites officielles ont été récemment effectuées au Gabon par des autorités françaises, en l’occurrence le Chef d’état-major des armées, le ministre des Armées et le Chef d’État-major de la Marine nationale.
Estelle Anvame
