Le Directeur des arts et du spectacle au Ministère de la culture, Franck Stéphane Dibault connu sous le pseudo « Ba’ponga », était l’invité spécial des artistes et acteurs culturels de Port-Gentil. Le 8 juillet dernier à l’occasion d’un Master Class axé sur les outils nécessaires pour un début de carrière culturelle, il a pu s’enquérir des problèmes des hommes du quatrième art. Des bases en théorie et en pratique qui visent à doter de forces, les acteurs culturels et les artistes pour leur autonomisation.
« Il était question d’outiller l’artiste et l’acteur culturel afin qu’ils puissent mieux se comporter, par rapport au marché qui s’offre à eux. Nous voulions faire en sorte que l’artiste et l’acteur culturel deviennent autonomes. Il fait des formations et des sensibilisations pour que nous soyons au même niveau. Pour ce métier libéral, il faut pour les acteurs, des bases et de connaissances », a expliqué M. Dibault dit Ba’ponga.
Sous la collaboration très étroite de Bouloualou Productions, les artistes culturels de Port-Gentil ont eu l’opportunité de rencontrer l’acteur culturel Franck Stéphane Dibault, accompagné de l’un de ses manageurs. L’occasion pour eux d’engager un dialogue direct avec lui sur l’industrie musicale au Gabon, mais également sur la fête de la musique et le festival des cultures.
« Je crois que le ministère donne de quoi organiser à chaque province ; il y’a un budget alloué pour le festival des cultures. Il faudrait que nous retournions sur les fondements, et comprendre que nous avions fait l’art pour l’art », a-t-il relevé.
L’objectif de cet échange était que l’acteur culturel qui devra répondre à une demande, devra également apporter une offre consistante et non-négligeable, pour que son marché lui soit fiable. L’important est que d’ici l’année prochaine, le plus grand nombre d’acteurs arrivent à vivre avec ce qu’ils produisent.
Tout en offrant la possibilité de découvrir ou d’approfondir une pratique artistique et culturelle, ce Master Class a permis de renforcer les capacités des acteurs culturels Port-Gentillais. Il marque également le début d’une prise de conscience du statut de l’artiste par les artistes et acteurs culturels eux-mêmes dans la province de l’Ogooué-Maritime. Il s’agissait de la performance de l’artiste à travers la connaissance du nom de l’artiste en lien avec son environnement immédiat, du choix du domaine artistique, de la description de l’artiste et de sa biographie. Ce Master Class laisse présager une multiplicité de ceux-ci dans les prochains mois.
Vincent Ranozinault