La Fédération Gabonaise de taekwondo conduite par son président Me Denis Mboumba, a, organisé à Port-Gentil samedi 01 juillet 2023, la cérémonie de passage de grade kukkiwon. Ils étaient au total vingt-deux Taekwondoïstes qui ont répondu présents à cette compétition. Parmi eux, seize dont deux femmes avaient pour mission ; l’application des techniques de base, des poumsés et bien d’autres afin de grimper au rang de ceinture noire 1ere dan. Les deux et seules femmes inscrites à ce titre honorifique, ont réussi à tirer leur épingle du jeu.
« Vous aviez été évalués et il fallait avoir 70% et plus. Certains ont même perdu avec 50% à 60%. Tout ce que je peux vous demander, c’est de travailler davantage. La ligue de l’Ogooué-Maritime était une ligue, où le taekwondo était bien représenté après Libreville. Les portes sont ouvertes pour tout le monde à l’équipe nationale. Vous avez intérêt à travailler entre vous, et j’espère qu’on n’aura plus ce problème de conflit d’intérêt », a fait comprendre Me Denis Mboumba président de la ligue nationale de taekwondo.
Au terme de ce premier acte qui requiert la discipline, le savoir-faire, l’abnégation etla technique, etc, seuls douze participants ont été jugés aptes au titre de ceinture noire 1ère dan pour six taekwondoïstes recalés, soit un taux de réussite de 67,83% en dessous de la moyenne normale des 80% attendus par les organisateurs.
« Avoir la ceinture noire c’est une chose, on prend on la porte. Mais c’est la technique que vous développez sur le terrain, qui prouvera que vous êtes maître. Pour être champion c’est très simple, il suffit de taper le champion pour le devenir. Mais pour se maintenir c’est très difficile. C’est la même chose dans le passage de grade. C’est toute l’année qu’on prépare ça », a expliqué Me Bakita Mombo. Examinateur central par ailleurs 5e dan.
Le clap de fin de cette journée a été marquée par l’option du grade de ceinture noire 2e dan, des quatre taekwondoïstes masculins seuls en liste pour avoir obtenu une moyenne de 72,75%. Malgré ce rehaussement de niveau au sein de la ligue de taekwondo de l’Ogooué-Maritime, beaucoup reste à faire et les attentes sont nombreuses selon les organisateurs.
« On ne veut plus avoir les maîtres ou les instructeurs de taekwondo qui ne sont pas au niveau, sachez-le, le recyclage est important », exhorte l’examinateur.
Vincent Ranozinault