La Chargé d’affaires de l’Ambassade des États-Unis à Libreville, Ellen Thorburn, a remis mercredi un don de médicaments antirétroviraux au Ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang.
Le don permettra de prendre en charge 27 000 personnes vivant avec le VIH/SIDA durant un an.
Cette aide américaine vient appuyer la riposte au VIH/SIDA au Gabon, un enjeu majeur de santé publique.
La cérémonie de remise de don s’est déroulée en présence de représentants de l’Organisation mondiale de la santé, du Programme de Prévention du VIH/SIDA du Département de la Défense américain, ainsi que du Directeur général adjoint du Service de Santé Militaire.
La Chargé d’affaires Ellen Thorburn, dans son discours, a réaffirmé la détermination des États-Unis à soutenir le Gabon dans sa lutte contre cette pandémie.
Elle témoigne de l’engagement des États-Unis à accompagner le Gabon dans sa lutte contre ce virus, et de l’importance de la coopération internationale pour atteindre les objectifs de l’ONUSIDA.
Au Gabon, l’accès au dépistage et aux traitements antirétroviraux (ARV) est gratuit depuis 2005 et cet accès s’est modernisé avec la généralisation de l’utilisation du Dolutégravir.
La prise en charge des personnes vivant avec le VIH s’est améliorée avec l’adoption de la politique “tester et traiter”, la décentralisation des services de prise en charge et la prise en charge totale de la femme enceinte séropositive. Enfin, la législation gabonaise a dépénalisé l’homosexualité, favorisant ainsi l’accès de ces populations vulnérables aux services de prévention et de prise en charge.
« A travers ce geste, il s’agit pour les Etats-Unis d’Amérique de soutenir le renforcement des capacités du Gabon dans l’offre des soins de santé efficaces et durables dans la riposte au VIH », a déclaré Ellen Thorburn.
« Ce cadeau n’est qu’un petit exemple de la générosité du peuple américain. Nous sommes très reconnaissants de pouvoir aider le peuple gabonais dans la lutte contre le VIH et nous nous engageons à travailler avec lui dans d’autres domaines, tels que la coopération en matière d’environnement et de défense », a-t-elle conclu.
Le Gabon connait des ruptures régulières d’antirétroviraux. La dernière a duré plus de 3 mois.
Antoine Relaxe