À l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré le 5 juin dernier, la journée mondiale de l’environnement. À cet effet, les acteurs de l’environnement de la capitale économique étaient en cette journée, en concertation autour de la thématique « les solutions à la population plastique ».
La thématique souligne l’importance de cette journée, ce, pour mobiliser une action transformatrice dans le monde. Du 5 au 9 juin 2023, plusieurs activités se dérouleront telles que ; la vulgarisation des textes réglementaires à travers des ateliers et le nettoyage des zones insalubres etc.
« Le fléau de la population plastique est une menace visible, qui a des effets négatifs importants sur chaque communauté dans le monde. Si au quotidien, le plastique c’est fantastique, c’est un matériau pratique, sa fin de vie pose un problème majeur à l’échelle de la planète », a indiqué dans son laïus Paul Ngome Ayong, gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime.
Cette journée fait donc appel, à des changements transformateurs dans les politiques ainsi que les choix, pour permettre un mode de vie plus propre, plus vert et durable.
Selon les statistiques, plus de 400 millions de tonnes de produits plastiques, sont produits chaque année à travers le globe. Une moitié destinée à usage unique, et moins de 10% du total des déchets sont recyclés. Aussi, 19 à 23 millions de tonnes de plastiques terminent leur course soit dans les fleuves, les lacs, les rivières et les océans. Dans le monde, sept personnes consomment plus de cinquante mille particules par an.
Dans l’eau, l’air ainsi que la nourriture, les micro-plastiques détruisent la santé humaine ainsi que la biodiversité. Port-Gentil, ville insulaire, n’est pas épargnée par la pollution plastique. Une situation qui a entraîné beaucoup de dégâts ces derniers temps, caractérisés par les perpétuelles inondations, etc.
Les cas de pollution, d’insalubrité des bassins versants, des plages, des canaux publics, le drainage des eaux sont tant exemples révélateurs des comportements qui témoignent de l’urgence à lutter drastiquement contre ce fléau visible.
Pour Paul Ngome Ayong « Il est plus qu’utile que les défenseurs des questions environnementales, intensifient et accélèrent les mesures pour surmonter cette crise ».
Vincent Ranozinault